«Mémoires d’ITA», pour une pas oublier une aventure industrielle

  • L’entreprise a eu jusqu’à 416 employés et a marqué l’histoire économique de Sévérac.
    L’entreprise a eu jusqu’à 416 employés et a marqué l’histoire économique de Sévérac. CP
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Centre Presse Aveyron

«Si on ne s’occupe pas un peu de parler de cette aventure industrielle d’ITA, qui va le faire» a déclaré Michel Castelbou, qui a créé cette association pour justement ne pas oublier. Il a, en introduction, voulu avoir une pensée pour les trois fondateurs de l’entreprise, Joseph Contastin, André Contastin et Roger Quintin.

Le but est de s’en rappeler et de «récolter tout ce qu’on peut de mémoire de cette entreprise de 1960 à nos jour». L’association a été créée le 24 février 2015 et le bureau est composé de Michel Castelbou, président, Paul Fabre, trésorier et Henri Quintin, secrétaire. Le conseil d’administration est composé de Laurent Buldo, Jean Marie Serin, Marie Paule Raoul, de Louis Saroca, tous des anciens d’ITA et comme membre d’honneur Lucette Contastin l’épouse de André Contastin, présente à cette assemblée.

Bientôt un livre

L’association s’est réunie dans les murs même de l’entreprise et cela dix fois cette première année. Chacun a pu raconter ses souvenirs et amener ses photos, collectés et recueillis par l’association. Tous ces souvenirs et témoignages sont destinés à devenir très certainement un livre «visuellement agréable» avec deux tiers de photos et un tiers de texte. A ce jour les trois premiers chapitres sont «écrits» soit jusqu’en 1974. Ils retracent les débuts depuis le hangar du Château en passant par le Coteau, le Moulin de Gary et enfin l’usine actuelle route de Paris en 1972 date à laquelle le nom d’ITA apparaît.

Modèles historiques

«Mémoires d’ITA» veut donc éditer ce livre mais aussi récupérer et conserver le maximum de souvenirs, «créer un livre mais pas que ça… on est très demandeurs de photos, autour d’une photo on dialogue, en groupe on arrive à peu près à recaler les choses». De même les productions de l’usine doivent être conservées car le temps passe et c’est vers la destruction qu’elles vont, plusieurs modèles historiques sont déjà récupérés mais certains manquent, comme le modèle Rubis entre autres.

Henri Quintin a projeté l’ébauche de cet ouvrage pour donner un aperçu aux nombreux participants sachant qu’il y a eu jusqu’à 416employés et que pas moins de 1900 personnes ont travaillé au cours des années à ITA sans compter les sous-traitants et les ouvriers de Millau. Pour l’avenir, il est envisagé d’organiser une réunion publique et d’évaluer le nombre d’acheteurs du livre. «Aujourd’hui on a 64 pages et il nous en manque que dans les 140. Le but c’est ça, c’est que la mémoire ne se perde pas.» a conclu Michel Castelbou. 

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