Et maintenant place au terrain

  • Aujourd’hui, à Lombez- Samatan, le Stade Rodez Aveyron pourrait intégrer les six premières place 
de la poule, synonyme de qualification pour les phases finales. Bien loin de la décision de la DNACG, tombée cette semaine.
    Aujourd’hui, à Lombez- Samatan, le Stade Rodez Aveyron pourrait intégrer les six premières place de la poule, synonyme de qualification pour les phases finales. Bien loin de la décision de la DNACG, tombée cette semaine. José A. Torres
Publié le
Mathieu Roualdés

Rugby, Fédérale 1 (11e journée). Cet après-midi, à 15h30, sur la pelouse du mal classé Lombez-Samatan, le Stade Rodez Aveyron tentera d’évacuer toute la pression d’une sale semaine.

Quatre-vingt minutes. Deux mi-temps pour s’échapper, ne plus penser à rien, ne plus ressasser la décision de la DNACG. Certes, elle sera bien présente dans toutes les bouches, aujourd’hui à Lombez-Samatan. En tribunes, sur le bord du terrain, avant, après le match, chacun la commentera, l’analysera.

Chacun tentera également de trouver une solution, la glisser au président Jean-Paul Barriac, pour sortir le club de cette impasse. Mais dès le coup d’envoi, tout le monde vivra de nouveau pour l’essence même du Stade Rodez Aveyron, le jeu. Le rugby reprendra alors sa place. Cette fois, tout le monde s’amusera à commenter les actions, les rebonds capricieux du ballon et les décisions arbitrales bien entendu. Comme un dimanche au bord des stades. Comme tous les dimanches.

«Le même sérieux, la même rigueur à l’entraînement»

Le théâtre de Lombez-Samatan ne laissera d’ailleurs pas la place pour autre chose. L’enjeu de la rencontre n’a pas changé d’un iota. Les locaux y joueront également leur survie en Fédérale 1. Quand Rodez tentera d’arracher son premier succès à l’extérieur de la saison. Une victoire qui pourrait le propulser dans la première partie du tableau. Et le faire plus que jamais rêver de phases finales. Aux antipodes de la décision prise cette semaine, dans les bureaux de la DNACG, d’envoyer le club à l’étage inférieur dès la fin de la saison... «On a hâte de jouer, d’évacuer tout le stress de la semaine en adrénaline. On n’a pas changé d’un iota. On va se battre pour réaliser la meilleure saison possible. On est seulement focalisé sur le match du jour, il sera très délicat, ce sera un très gros combat. Cette semaine, les joueurs ont mis le même sérieux et la même rigueur dans les entraînements», souligne l’entraîneur, Arnaud Vercruysse.

Oui, son groupe ne s’est pas disloqué après avoir été mis au courant de la nouvelle, mardi. Il a discuté longuement et s’est rangé derrière l’idée du combat, de «l’union sacrée». De faire comme si finalement rien ne s’était passé en faisant une confiance aveugle au futur appel de la décision par le club. «On fait confiance à nos dirigeants. Nous, on a un rôle à jouer. Et il est sur le terrain», affirmait le capitaine Mathieu Roca.

Bref, cet après-midi, il ne devrait pas y avoir besoin de grands coups de tête et autres motivations à l’ancienne dans le vestiaire ruthénois. Tout le monde attend avec une grande impatience ce retour sur la pelouse. Histoire de souffler un bon coup. Et d’évacuer cette sale semaine. Au moins le temps de 80 minutes.

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