Fédérale 2 (11e journée). Le Sporting n’a plus le droit à l’erreur pour rester dans la course à la qualification. Une défaite cet après-midi (15heures) face à Gaillac, également candidat aux phases finales, mettrait fin aux espoirs des hommes de Marc Da Silva et Fabrice Landes.
Sur un fil. Le Sporting club decazevillois a des airs de funambule. Bien qu’il n’ait joué qu’une seule rencontre dans la phase retour, le XV du Bassin doit désormais avancer sans vaciller pour rallier les phases finales, objectif annoncé du début de saison. Le moindre faux pas dans le vide serait quasiment synonyme de la fin des espoirs d’accrocher l’une des quatre premières places. «Il faudra que l’on gagne sept fois sur les huit derniers matches», estimait l’entraîneur Marc Da Silva, à l’issue de la défaite à Cahors (24-20), dimanche dernier.
En partant du principe qu’il sera extrêmement difficile de s’imposer lors du déplacement à Trélissac (le 28 février), actuel deuxième et pour l’instant invaincu à domicile, le Sporting n’a donc plus tellement de droit à l’erreur s’il veut respecter le tableau de marche fixé par son technicien. La réception cet après-midi (15heures) de Gaillac, un autre prétendant à la qualification, revêt de fait une importance capitale pour la suite de la saison. «Nous n’avons plus de joker, acquiesce Fabrice Landes, coentraîneur des «ciel et blanc». Mais J’y crois. Même si ce ne sera pas facile d’aller chercher la qualification, nous avons les moyens de le faire.» Le technicien se veut positif après les dernières sorties de ses protégés, à Malemort (16-15) et à Cahors (24-20), deux défaites concédées dans les ultimes minutes.
«Dans le jeu, nous faisons des choses intéressantes. Le problème, c’est que nous n’arrivons pas à “tuer” les matches, explique Fabrice Landes. À Cahors, nous avons tout mis en œuvre pour gagner, mais en deux minutes tout s’est écroulé. C’est frustrant.»
Fabrice Landes: «Il suffit d’un déclic»
Les Decazevillois veulent éviter de revivre le même scénario catastrophe des ultimes minutes.«Pour l’instant, cela ne nous est pas arrivé à domicile, relève Fabrice Landes. Je pense que c’est avant tout un problème dans les têtes. Nous demandons aux joueurs de garder le même enthousiasme et le même engagement. À un moment, ce sera en notre faveur. Il suffit d’un déclic pour que la roue tourne.» Et pourquoi pas dès cet après-midi, face à un adversaire de poids. Les Gaillacois pointent en effet à la troisième place, avec déjà deux succès en déplacement, à Lévezou Ségala (34-27) et Saint-Junien (21-20). «C’est une équipe complète, très efficace sur les ballons portés et performante en conquête, détaille Fabrice Landes. Ils sont bien organisés et ils ont également des arguments derrière avec des joueurs très rapides. Mais on a les moyens de les battre.» Les Aveyronnais étaient d’ailleurs passés tout près de s’imposer sur la pelouse du club cher à Bernard Laporte et à Vincent Moscato à l’aller (24-19). Ils devront faire mieux, cet après-midi, afin de ne pas tomber de leur fil.
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