Rugby : pour Rodez, le combat passe par la professionnalisation

  • Souvent évoqué ces dernières années, Rodez, désormais dos au mur, se lance dans la création d’une structure professionnelle, à l’image de son voisin footballeur, le Raf.
    Souvent évoqué ces dernières années, Rodez, désormais dos au mur, se lance dans la création d’une structure professionnelle, à l’image de son voisin footballeur, le Raf. archives Jean-Louis Bories / Centre Presse
Publié le
Mathieu Roualdés

SRA. Rétrogradé à l’échelon inférieur par le gendarme financier de la Fédération, la semaine passée, le club a trouvé son cheval de bataille pour faire aboutir son appel : il va créer une structure professionnelle.

Cela sera-t-il suffisant pour amadouer la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG)? Le club de Rodez et son président, Jean-Paul Barriac, y croient dur comme fer. Moins d’une semaine après s’être vu rétrograder par le gendarme financier, le club vient de dévoiler son cheval de bataille pour faire aboutir son appel. Il s’agit de la création d’une structure professionnelle.

Une décision prise après plusieurs réunions en interne entre dirigeants et partenaires. "C’est notre seule solution pour offrir de véritables garanties à la DNACG", assure Jean-Paul Barriac. Toujours en attente de la lettre officielle de l’instance-elle devrait arriver la semaine prochaine-, le président a déjà tout prévu. La création de la structure professionnelle, à l’image du Rodez Aveyron football, ne doit pas tarder à voir le jour.

Avec elle, le club se divisera en deux parties. L’équipe fanion sera uniquement gérée par cette SAS alors que toutes les autres composantes du club dépendront de l’association.

Une SAS avec un capital de 200 000€ au départ

Et pour créer cette société à actions simplifiées (SAS), Jean-Paul Barriac attend un apport de 200 000€. "C’est jouable! On a déjà commencé à faire le tour des personnes partantes et cela se goupille plutôt bien. On n’a plus trop le temps d’attendre et je suis persuadé que c’est un formidable moyen de rebondir", argumente-t-il. En attendant, un appel aux dons sera également lancé d’ici peu.

Reste désormais à savoir si la DNACG sera réceptive à tous ces projets. "On a calculé notre coup, on s’est entouré d’experts. Je le répète mais c’est notre seule solution! Car, on pourrait amener 80 000€ à la DNACG, mais cela ne serait pas suffisant. Il faut de véritables garanties, un réel changement. Sinon, l’instance nous enlèvera peut-être la relégation administrative mais si elle nous condamne à 15 points de pénalité, cela revient au même. Il nous faut un dossier béton", poursuit encore Jean-Paul Barriac, plus que jamais déterminé. Le combat continue. 

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