Lioujas : Les Choupinets de Sandrine tissent leur toile

Publié le
Emilie Le Coarer

Economie. À Lioujas, Sandrine, 41 ans, a lancé il y a deux ans un dépôt-vente d’articles pour enfants, sur internet, leschoupinets.com. Elle commence à voir les fruits de son travail, avec des ventes en hausse depuis un an.

Concilier avec brio vie professionnelle et familiale. C’est ce qu’a réussi Sandrine Sales, maman de quatre enfants, à Lioujas. La jeune femme de 41 ans a créé il y a deux ans un dépôt-vente d’articles pour enfants sur Internet, Les Choupinets. Vêtements de 0 à 14 ans, jouets, puériculture, elle récupère chez vous tout ce qui encombre cave et grenier pour les revendre à d’autres qui en ont besoin. Une mécanique désormais bien rodée.

"Les gens me contactent par téléphone, on fait le point sur leurs affaires à vendre, je vais chez eux, je récupère la marchandise". Ensuite, la pétillante quadragénaire passe au crible chaque article : tâche, trou, bouton manquant, rien n’échappe à son œil de lynx et tout est consigné dans une base de données et précisé sur le site si besoin. La jeune entrepreneure prend 50% de commission sur le prix de vente. Une fois le contrat signé avec le « déposant », Sandrine prend les photos et rédige le descriptif de chaque produit avant de les mettre en ligne. Les gens récupèrent le fruit de la vente de leurs articles chaque trimestre. Au bout d’un an, soit ils récupèrent les invendus soit ils prolongent le contrat.

Un système gagnant-gagnant qui repose essentiellement sur le bouche à oreille, ce dont elle se réjouit: "Au départ, les ventes ont eu du mal à démarrer, mais je les sens monter depuis un an". Ces clients sont pour un quart aveyronnais, tous les autres du reste de la France. Forte de 50 « déposants  », désormais, Sandrine a également quelque 4000 produits à vendre. "C’est du boulot", sourit-elle, "quand je me suis lancée, je ne pensais pas en avoir autant."

D’abord épaulée par BGE, qui accompagne les créateurs d’entreprises, elle vole de ses propres ailes d’autoentrepreneur depuis un an. Elle fait aussi partie des Business Ladies, l’association des femmes entrepreneures de l’Aveyron (voir encadré). Un moyen de se sentir moins seule. Et si elle ne compte pas ses heures, elle commence aussi ses journées de travail avec le sourire. "Surtout quand j’ai un rendez-vous chez quelqu’un", raconte-t-elle. Ce sont souvent de belles rencontres. Parfois un lien se crée avec la personne qui lui confie ses affaires. Et de conclure dans un grand sourire: "C’est ce que je préfère dans mon activité".

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