Les stations de ski misent sur les vacances pour se remettre en piste

  • Dans l'attente des prochaines chutes de neige, la station de Laguiole maintient une piste est ouverte.
    Dans l'attente des prochaines chutes de neige, la station de Laguiole maintient une piste est ouverte. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Aveyron. Avec le lancement samedi des vacances d'hiver, les stations de ski espèrent se remettre en piste après un début de saison marqué par le manque de neige et une fréquentation en déclin.

Avec le lancement samedi des vacances d'hiver, les stations de ski espèrent se remettre en piste après un début de saison marqué par le manque de neige et une fréquentation en déclin.

"Une saison mal engagée", résume Pierre Leduc, directeur de la station de ski de Laguiole qui en ce mardi matin "très pluvieux" désespère. "Hier il pleuvait un peu, aujourd'hui beaucoup plus. Ca lessive tout. C'est incroyable, l'impact de la pluie en Aveyron", constate le montagnard de 43 ans, né à Briançon (Hautes-Alpes). 

Après un Noël sans flocon -aucune des stations de l'Aubrac n'a été en mesure d'ouvrir son domaine aux skieurs- tous attendent désespérément le retour du froid après un mois de janvier "dramatiquement doux". 

Brameloup espère !

Fermé depuis le début de semaine, le constat est identique à Brameloup. "Comme dans toutes les stations de France, cette saison est très compliquée !", explique Christian Bichwiller. "On a réussi à exister pendant deux très beaux week-ends mais les conditions météorologiques ne nous aident pas." 

Les chutes de neige attendues cette nuit et demain sur le plateau -une dizaine de centimètres au-dessus de 1000 m- redonnent toutefois quelque espoir : "L'an passé à la même date, nous nous acheminions vers un mois de conditions idéales. Nous voulons y croire cette année", poursuit le directeur. "On a n'a besoin !"

Sous la pluie de ses dernières heures, tous misent donc gros sur les quatre semaines de congés (6 février au 6 mars), qui représentent plus de la moitié de la fréquentation annuelle. Pour l'économie du plateau, les professionnels de la montagne, hôtels, cafés, restaurants, saisonniers -ils sont une dizaine à Brameloup-, l'or blanc ne brille pas encore. 

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