Faute de candidats, il n’y aura pas d’élections à Escandolières

Le petit village d’Escandolières vient de livrer un nouvel épisode dans la crise qui le paralyse, depuis la démission du maire Isabelle Baron, de sa première adjointe, Christine Poux, et de trois conseillers municipaux, Sylvie Gal, Gervaise Boutin et Simon Massbaum. 

Ce que l’on pouvait redouter -« Et s’il y avait une réelle pénurie de candidats? », avions-nous titré -vient, en effet, de se confirmer. Après une première tentative infructueuse pour un éventuel premier tour de scrutin, annulé en l’absence du moindre candidat, le même cas de figure vient de se reproduire pour un hypothétique deuxième et unique tour d’élection programmé ce dimanche 7 janvier.

Mardi soir, 18 heures, à l’heure officielle de la clôture des dépôts de candidatures, personne ne s’était manifesté auprès des services préfectoraux. Contrairement, donc, à ce que pouvaient imaginer certains, personne n’est donc sorti du bois. Cette situation passablement ubuesque place, d’ailleurs, les services de l’État quelque peu dans l’embarras. En effet, en application de l’article L. 2121-2 du Code général des collectivités territoriales, le conseil municipal doit comprendre le maire et au moins un adjoint.

Ce qui voudrait dire, dans le cas présent, que les six élus restants peuvent continuer à gérer la commune, à condition toutefois de procéder à l’élection d’un nouveau maire. Encore faut-il que l’un des six «rescapés» du conseil municipal sorti des urnes en mai 2014 accepte de remplir cette mission. Ce qui n’est certainement pas gagné d’avance, après les zones de fortes turbulences que vient de traverser le village.