Willy Sénégal : «Il manque un état d’esprit, une âme...»

  • Pour Willy Sénégal, il manque un véritable leader à sa formation. Mais l’entraîneur ne veut pas baisser les bras et réaliser une belle fin de saison pour déjà préparer la prochaine.
    Pour Willy Sénégal, il manque un véritable leader à sa formation. Mais l’entraîneur ne veut pas baisser les bras et réaliser une belle fin de saison pour déjà préparer la prochaine. JLB
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Mathieu Roualdés

Basket. Ce soir, sur le parquet de Ginette-Mazel, Rodez reçoit Albi, à 20 heures. Avant cette rencontre, l’entraîneur s’est confié sur le début de campagne compliqué de sa formation et sur les espoirs d’une montée envolés.

Samedi soir, sur le parquet de Ginette-Mazel, Rodez reçoit Albi, à 20 heures. Avant cette rencontre, l’entraîneur s’est confié sur le début de campagne compliqué de sa formation et sur les espoirs d’une montée envolés.

Rodez - Albi, est-ce un vrai derby ?

Oui c’est un derby dans notre poule même si historiquement, il n’y a pas le même passif qu’avec Villefranche. D’ailleurs, à Albi, on n’aurait pas dit un derby car les tribunes étaient bien vides! J’espère que les nôtres seront pleines...

Est-ce facile de motiver les joueurs pour une rencontre comme celle-ci quand on sait que vos chances de monter en Nationale 2 sont désormais plus que compromises ?

On s’est fixé des objectifs, on s’est bien remis au boulot, les entraînements sont bons... Donc, oui.

Quels objectifs vous êtes-vous fixés ?

Il nous reste le Trophée Coupe de France à jouer et ce n’est pas rien. On pourrait se faire connaître au niveau national grâce à un bon parcours donc il ne faut pas le galvauder. Après, on se doit de réaliser une bonne fin de saison pour déjà préparer la prochaine. On sait très bien qu’on n’a plus trop de chances de monter mais il ne faut pas laisser tomber. Maintenant, on ne va plus se projeter. Car à chaque fois, on a été déçu...

Pourquoi cela n’a pas fonctionné comme prévu cette saison ?

Le souci, c’est qu’on ne va pas à la «guerre» ensemble! Les joueurs s’entendent bien en dehors du parquet mais dessus, il manque un état d’esprit, une âme... Cela se voit dans les regards dès que les choses deviennent difficiles. Et malheureusement, sans cet esprit de «guerrier» au sens collectif, on ne fait pas une grande équipe. Mais juste une moyenne...

Sentez-vous le vestiaire toujours derrière vous ?

Oui. Sur cela, il n’y a pas de souci je pense. Du moins, tant que les joueurs bossent durs à l’entraînement.

Avez-vous déjà trouvé les raisons de cet échec ?

On fera le bilan à la fin de la saison mais on y travaille déjà en interne. Je pense qu’il manque un vrai leader. Pas un leader qui met 30 points par match mais un qu’on suit partout, derrière lequel on tire tous dans le même sens. Pour la saison prochaine, il faudra réfléchir à cela.

Vous attendiez-vous à vivre une saison aussi difficile en arrivant et comment trouvez-vous la motivation désormais ?

Non je ne m’attendais pas à cela mais j’avais dit et répété que ce serait compliqué. Car une équipe ne se fait pas du jour au lendemain. Mais, je suis toujours motivé car je trouve encore plusieurs solutions. Et c’est maintenant qu’on va voir les vrais compétiteurs. Ceux qui veulent gagner. Qu’importe l’enjeu. 

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