Culture. Montré du doigt, lors de la dernière séance de l’Agglo, par son prédécesseur Fabrice Geniez, le maire d’Onet, Jean-Philippe Keroslian est, à son tour, passé à l’offensive. Et la riposte fut à la hauteur de l’attaque.
L’avenir de la salle de spectacles castonétoise La Baleine continue à provoquer bien des remous. Après la virulente charge de l’ancien maire socialiste d’Onet-le-Château, Fabrice Geniez, qui a vertement critiqué les choix de l’actuelle municipalité, lors de la dernière séance publique de Rodez Agglomération, le maire castonétois Jean-Philippe Keroslian a décidé de contre-attaquer. À son tour, l’élu de droite est passé à l’offensive. Sur «les lieux du crime.» Dans l’une des salles promises à accueillir l’antenne de l’école régionale de la 2e chance. Et comme il fallait s’y attendre, la riposte fut à la hauteur de l’attaque. Violente.
Cauchemar financier
Pour Jean-Philippe Keroslian, qui ne veut plus d’une Baleine «budgétivore»,Fabrice Geniez est le seul et unique responsable, parce qu’il «n’a pas voulu que cet équipement soit communautaire, préférant se la jouer en solo.»
« Il est pathétique d’entendre l’ancien maire ressortir son vieil argument éculé, selon lequel 1€ investi pour la culture en rapporterait 7€. Sa formule magique, tourne au cauchemar financier pour notre commune qui doit assumer près de 2 000€ de déficit par jour.»
Une charge financière de 800 000€ en 2014 et 700 000€ en 2015, supportée par la seule commune d’Onet, et dont Jean-Philippe Keroslian ne veut plus. Parce qu’il ne veut plus «payer pour les autres» et financer une programmation qui n’attire que «22% de spectateurs castonétois.»
Emplois redéployés
Jean-Philippe Keroslian a été clair : La Baleine change de cap, mais «La Baleine ne fermera pas.» Outre le fait d’accueillir l’antenne de l’école de la 2e chance, l’espace culturel castonétois continuera à proposer le festival de théâtre amateur, «Rire Onet» ainsi que les animations du Krill, programmées par «La Chambre de télémaque.»
La salle sera également mise à disposition des associations locales. Par contre, la saison culturelle telle qu’elle est organisée et financée jusqu’à maintenant disparaît. Jean-Philippe Keroslian se dit toutefois ouvert à toutes les propositions recevables.
Prêt à discuter avec le nouveau coordonateur culturel, à l’échelle de l’agglo, Bruno Houlès. Les trois emplois actuels seront en partie redéployés sur d’autre services et l’un des deux contrats d’avenir sera affecté à d’autres missions.
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