Aide Villefranchoise aux animaux (Avaa) s’est créé pour pallier à l’absence de refuge.
L’Homme n’est pas toujours franc du collier avec son meilleur ami à quatre pattes. Chantal Peltier en a fait l’amère expérience en retrouvant un jour un labrador abandonné devant sa porte. "Quand je vois leurs conditions de vie et de détention derrière des grilles, j’ai décidé, de fil en aiguille, de m’investir pour leur cause". À la clef, la création de l’association Aide Villefranchoise aux animaux (Avaa) avec pour objectif de collaborer avec la police municipale pendant la durée légale de la fourrière (huit jours) pour ensuite orienter vers des familles d’accueil et à terme, pouvoir ouvrir (offrir aussi) un véritable refuge qui manque à la bastide.
Pour ce faire, la présidente s’apprête à suivre une formation en avril, en vue de décrocher la certification de capacité, étape nécessaire pour conventionner et travailler main dans la main avec la municipalité. En attendant, l’association joue son rôle sur le terrain, en ayant placé onze chiens et six chats l’an dernier. "Cela commence à prendre de l’ampleur", confie Chantal Peltier qui, avec les autres membres de l’association, oriente, conseille, tisse du lien.
"On souhaite créer le refuge et la chatterie, avoir un terrain d’éducation et de sociabilisation". Car l’Avaa n’entend pas être juste un relais pour gardiennage mais de faire cohabiter l’Homme et la bête. Le vivre ensemble, ça vous parle ?
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?