«Un musée c’est comme une salle de théâtre, l’heure c’est l’heure», image le conservateur du musée Soulages, Benoît Decron, quand on lui demande si tout sera prêt pour l’exposition Picasso, qui constituera, de toute évidence, l’événement artistique de cette saison culturelle, à partir du mois de mai prochain.
Même s’il ne peut pas encore dire combien d’œuvres du fondateur du cubisme et compagnon du mouvement surréaliste seront exposées à Rodez, Benoît Decron promet une belle et riche exposition, qui couvrira les différentes périodes du peintre espagnol, l’un des plus grands artistes du XXe siècle.
Antibes, Paris et le fonds familial
«Il y aura des toiles, dont plusieurs tableaux grand format, des dessins beaucoup de photos, des documents, des films. Il y aura des nus, des portraits, des œuvres d’ateliers, cubistes, sur la mythologie... L’idée est de découvrir Picasso simplement, du cubisme jusqu’à la fin de sa vie», résume le conservateur. Les différentes œuvres, qui seront exposées à Rodez proviendront du musée Picasso d’Antibes, du musée Picasso de Paris, ainsi que du fonds familial.
Des membres de la famille Picasso devraient d’ailleurs se déplacer à Rodez, pour cette exposition, qui va nécessiter un nouveau redimensionnement, de la grande salle des expositions temporaires, dont le plafond sera notamment rabaissé. En attendant ce grand rendez-vous avec l’auteur des Demoiselles d’Avignon et de Guernica, l’exposition Soto se poursuit. Selon les derniers décomptes officiels, elle a déjà accueilli 15 000 visiteurs, un public principalement familial. «C’est une expo qu’on a beaucoup de plaisir à commenter», souligne Benoît Decron.
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