Decazeville-Millau : un derby décisif pour le Sporting

  • Lors du match aller, Decazeville s’était incliné 32-23 sur la pelouse de Millau.
    Lors du match aller, Decazeville s’était incliné 32-23 sur la pelouse de Millau. Archives JLB
Publié le
Mathieu Rouldès

Rugby (Fédérale 2). Si le Sporting a quasiment dit adieu à ses rêves de qualification pour les phases finales, il se doit de s’imposer devant son public, cet après-midi (15 heures), face à Millau. Pour prouver ses qualités et pourquoi pas recommencer à rêver...

À Decazeville, le nuage de l’ambition s’est envolé. Depuis la défaite face à Gaillac (29-23), le 24 janvier dernier, on n’ose même plus évoquer le mot «qualification». Il est devenu proscrit. «On s’est un peu trop pris la tête avec ça, alors oublions maintenant», souffle d’emblée l’entraîneur Marc Da Silva. Certes, l’objectif premier du club n’est plus au goût du jour même si Cahors, 4e, ne pointe qu’à trois petits points.

Certes, personne ne s’attendait à voir le Sporting autant souffrir cette saison. Mais les blessures, les chamailleries dans le vestiaire et des fins de matches hitchcockiennes comme à Malemort ont eu raison de ce Sporting plus que jamais gourmand. En attendant, il faut encore se battre.

Encore prouver, encore sauver l’honneur devant un Camille-Guibert des plus attachés à cette noble valeur. Il y a 15 jours, les coéquipiers de Pierre Duffard ont commencé à le faire, à Figeac (succès 27-5). Cette fois, c’est un nouveau derby qui les attend. L’adversaire, Millau, est d’un tout autre calibre. Lui a presque assuré sa qualification. Et s’avancera donc dans le Bassin l’esprit léger.

Petitjean repasse à l’ouverture

«On se doit de montrer un joli visage. Notre équipe a de la qualité. Elle doit enfin le prouver face à un “gros” de la poule», indique le coach decazevillois. Effectivement, son groupe n’a jusqu’alors connu que des désillusions face aux quatre premiers de la poule. Alors, il doit enfin prouver que ses ambitions étaient loin d’être usurpées. Sous peine de définitivement leur dire au revoir. Car mathématiquement, tout reste encore possible...

«Tout est possible, oui. Mais pour l’instant, c’est Cahors qui a les cartes en mains. Nous, on n’a plus le droit à l’erreur que ce soit à domicile comme à l’extérieur», tempère encore Marc Da Silva. Le technicien sait que le chemin est encore long. Et qu’aujourd’hui, ce sera loin d’être un long fleuve tranquille car Decazeville compte encore ses blessés. Jérôme Accorsi, en premier lieu, est out pour la fin de saison. Alors, cet après-midi, Florent Petitjean reprendra sa place à l’ouverture. Il assurera également le rôle de buteur. Et ce malgré des douleurs chroniques au dos. D’ailleurs, Petitjean n’a pu s’entraîner ces quinze derniers jours.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?