Luc : le handicap n’empêche pas d’entrer dans la danse

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    Luc : le handicap n’empêche pas d’entrer dans la danse Guillaume Verdu / Centre Presse
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Guillaume Verdu

L’Association des Paralysés de France organise, tous les lundis, des sessions de handi-danse animées par Mylène Sadoul.

Au sol, des morceaux de scotch orange servent de repères. Une baffle reliée à un ordinateur portablecrache les notes de Flashdance. Dans la grande salle de l’Espace animation de Luc, tout est prêt pour les répétitions des danseurs dirigés par Mylène Sadoul. Une troupe pas tout à fait comme les autres, toutefois, puisqu’elle est essentiellement composée de personnes handicapées, qui dansent en fauteuil.

Depuis le début de l’année, une petite dizaine d’adeptes participe tous les lundis à l’atelier de handi-danse mis en place par la section aveyronnaise de l’Association des paralysés de France (APF). "C’est Mylène Sadoul, une adhérente, qui nous a proposés de mettre cela en place, explique Lionel Garric-Salomon, chargé de mission à l’APF. Nous avons été immédiatement intéressés, d’autant plus que nous sommes à la recherche d’activités pour les jeunes."

"Valorisant"

L’animatrice est elle-même touchée par une maladie évolutive, qui a mis fin à ses ambitions de devenir danseuse professionnelle. Mais pas question pour autant d’abandonner totalement sa passion. "Je suis parfois contrainte de marcher avec des béquilles, lance Mylène Sadoul. Arrêter la danse aurait été admettre que la maladie a gagné. Le but est aussi de montrer que l’on peut vivre comme tout le monde."

La jeune femme s’occupe des chorégraphies, aux quelles participent égalment des valides. "Je choisis essentiellement des danses actuelles, poursuit-elle. Il faut s’adapter aux possibilités de chacun, en fonction des fauteuils et du niveau. mais chaque semaine, je me rends compte qu’il est possible de faire de plus en plus de choses."

Au plus grand bonheur des participants. La plupart d’entre eux sont issus du Foyer d’accueil médicalisé de Rignac, à l’image de Michèle. "C’est un vrai plaisir de faire de la handi-danse, savoure-t-elle. Notamment d’évoluer avec les valides, ce qui offre de beaux moments de partage."

"C’est vraiment valorisant", poursuit Anne-Marie, une autre assidue. "Le handicap n’est pas un tabou, lance Mylène Sadoul. La handi-danse permet de montrer que l’on peut faire des choses comme les valides et de changer le regard sur les handicapés."

Pour plus de renseignements, contacter Lionel Garric-Salomon au 06 72 73 75 95

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