Anatole Levilain-Clément à toute vitesse dans le septième art

  • Anatole Levilain-Clément assouvit chaque jour un peu plus sa passion pour le cinéma. Et compte bien un jour présenter son long-métrage.
    Anatole Levilain-Clément assouvit chaque jour un peu plus sa passion pour le cinéma. Et compte bien un jour présenter son long-métrage. Centre Presse
Publié le , mis à jour
Laurent Roustan

Cinéma. Le premier court-métrage d’Anatole Levilain-Clément, «Cinémachination», est sélectionné dans plusieurs festivals, en France et en Amérique.

Le premier court-métrage d’Anatole Levilain-Clément, «Cinémachination», est sélectionné dans plusieurs festivals, en France et en Amérique. Il vient à peine de fêter ses 19 ans. Pour lui, c’est une raison de plus pour faire encore des films. Le temps passe déjà trop vite. Il n’a que cela en tête, résume-t-il: «Créer, créer...»

A peine 19 ans et déjà à fond dans sa passion, Anatole Levilain-Clément. Originaire du Mans, il a suivi ses parents au Grand-Mas, et fait toute sa scolarité à Rodez. Le voilà en toute logique en première année de BTS audiovisuel au lycée des Arènes de Toulouse. En toute logique parce que l’image animée est depuis tout le temps dans sa tête.

Le septième art dans la peau

Depuis le temps où du haut de ses dix ans, il faisait l’acteur avec son frère devant la caméra de sa mère, puis quand il a pris cette même caméra pour jouer déjà le metteur en scène. Et déjà des histoires plein la tête, des histoires magiques, un peu fantastiques. Le cinéma, pour lui, ça coulait donc de source.

Dès la 6e, il crée un club de cinéma à la MJC de Rodez, avec des copains, des mentors, et touche à tout ce qui s’approche du jeu d’acteur, de la comédie, prend des cours de théâtres, se plonge dans l’improvisation théâtrale avec les Imprototypes notamment...

Et continue en aparté de peaufiner son goût pour le septième art, dans les règles de l’art, en écrivant des storyboards, ces sortes de BD sans bulles qui préfigurent le scénario d’un film, et ses images qui prendront vie sur l’écran, qu’il soit petit ou grand. Et même petit, Anatole le voit grand, et tout le temps.

«Comme un grand»

«J’ai toujours eu des idées, dit-il, j’écris tout le temps, en permanence. Je fonctionne par image. En cours, souvent, j’ai des flashs comme ça, une image qui vient, qui va travailler mon imaginaire, me tarauder...» En 2014, il est assistant réalisateur sur le moyen-métrage de Robien Viès, «Vos larmes sont notre énergie». Histoire de lui donner encore un peu plus d’envie. Le BTS audiovisuel à Toulouse va apporter quand même un sacré coup de boost dans la passion d’Anatole.

Puisqu’à peine moussaillon dans le cinéma, il va avoir la possibilité de réaliser son premier court-métrage «comme un grand», avec un plateau, des acteurs, un caméraman, et une équipe au complet, tous des copains, plus d’une dizaine de personnes à attendre ses «Moteur, ça tourne, action, coupez» qui rythment le quotidien d’un tournage. Réalisé en moins de 48 heures, monté en deux semaines.

Un travail d’école, certes, mais formateur, et déjà plus que prometteur. En 5 minutes 34 secondes exactement, «Cinémachination» dessine les contours de l’univers d’Anatole, entre fantastique et science-fiction. «ça parle de la création artistique, argumente Anatole, du rapport entre le créateur et son oeuvre, un peu intemporel, un peu autobiographique aussi, je suis quand même un enfant, au fond...»

Une petite histoire faussement candide qu’Anatole va proposer dans des festivals de courts-métrage, une quarantaine en tout, sur toute la planète (pas de problème de langue, il n’y a pas de dialogue). Et au final, en ce printemps 2016 des sélections, au festival Chalon tout Court, à Rabastens, au «Libres courts» de Montpellier (le 16 mars), et même de l’autre côté de l’Atlantique, au festival du film étudiant de Québec ou encore, le 5 mars, au Teen Faith Film Festival de Santiago en Californie. Et déjà un prix, celui du son, au festival Tous en Short de... Cannes.

Autant dire que «Cinémachination» joue à fond son rôle de carte de visite pour Anatole Levilain-Clément. Mais vite, le temps passe, il y a ces deux mois de stage chez les vidéastes des Parasites, pas le temps de souffler les bougies, d’oublier d’inventer des histoires, direction Toulouse pour créer un dessin animé avec l’ami Menton Camara, il y aura d’autres courts, sans oublier le Graal, un long-métrage, et tout cela, pour Anatole, il serait bien de le faire avant 20 ans. Après peut-être, il sera déjà trop tard... laurent roustan Découvrez l’univers d’Anatole Levilain-Clément sur internet.

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