Nœud humain géant à Decazeville pour sensibiliser au dépistage

En première intention, ils avaient annoncé vouloir composer symboliquement «le plus gros nœud humain jamais réalisé au monde». Au fil des réunions de préparation, l’ambition est devenue plus mesurée. Mais au final, c’est une initiative malgré tout louable et réussie qui a eu pour cadre le stade Camille-Guibert, dimanche après-midi, quelques minutes avant le coup d’envoi du match de rugby entre Decazeville et Issoire.

Dans le cadre de l’opération «Mars bleu», mois de promotion du dépistage contre le cancer colorectal (dont le nœud est l’un des symboles), les CCAS du Bassin de Decazeville, la Ligue départementale contre le cancer, le Comité de sensibilisation de l’Aveyron, l’Amicale Stéfane-Ricci et l’association Espoir et Vie (Téléthon) avaient décidé d’unir leurs efforts pour sensibiliser le plus grand nombre aux pratiques de dépistage du cancer.

«Au début, certains se sont peut-être enflammés, avoue Raymond Cauffet, président de l’Amicale Stéfane-Ricci et organisateur de l’opération.Réaliser le plus grand nœud humain au monde est vite apparu exagéré. Et puis, peu importe qu’on soit dix ou mille à faire ce nœud. L’objectif est avant tout de sensibiliser les gens, de marquer les esprits. Si ça donne des idées de dépistage à seulement quelques personnes qui n’y auraient pas du tout pensé, c’est gagné!»  

Le tout est qu’avec la participation active du Sporting club decazevillois et de son président Jean-Luc Delaneau, micro en main pour rameuter la foule, et l’implication de plusieurs associations locales, sans oublier la participation d’une partie du public du stade Camille-Guibert, le nœud humain dessiné hier sur la pelouse de l’enceinte decazevilloise avait plutôt fière allure. Et qu’importe s’ils furent 100, 150 ou 200 à jouer le jeu. Comme l’a dit Raymond Cauffet, l’important était de marquer les esprits. Sur ce terrain, l’essai a été réussi. Il reste à chacun de le transformer pour que sa santé soit gagnante.