Convoqué le 16 mars devant la DNACG, le club de Rodez doit réunir 250 000€ pour espérer survivre. Les États généraux servis mardi soir à la salle des fêtes ont prouvé que le SRA est capable de fédérer. Est-ce que ce sera suffisant ?
Les États généraux du rugby de Rodez ont donné lieu, mardi soir, à une forte mobilisation à la salle des fêtes. À deux pas du stade Paul-Lignon, l’habituel terrain de jeu, Jean-Paul Barriac et son comité directeur ont fait le choix de cet exercice de vérité, de transparence, de gravité. Ce sont ainsi près de 500 personnes qui ont répondu à l’invitation.
Un élan que n’a pas manqué de souligner le n°1 : «Les élus, notamment, sont là pour mesurer notre capacité à mobiliser. J’espère que ce soir on a marqué des points». Alors que Christian Teyssèdre, Jean-Philippe Keroslian, Jean-Philippe Sadoul, Stéphane Mazars, Bernard Saules... étaient installés en première ligne, divers acteurs, d’hier, d’aujourd’hui, de demain, du club sang et or se sont succédés à la tribune pour délivrer le même message : «Le SRA est vivant et pas question de le laisser mourir ».
Déjà près de 80 000€ récoltés en une semaine
Si personne ne conteste la décision de la DNACG au regard des règles, ils sont nombreux à vouloir une rupture, afin de «se donner les moyens de bâtir un lendemain», avec un projet baptisé «Rodez 2020».
Avant cela, il faudra au club réunir 250 000€ pour espérer survivre. «80 000€ ont déjà été récoltés en une semaine», se félicite le président qui espère voir se poursuivre cet élan, «car il y a urgence».
La convocation à Marcoussis de la DNACG est pour le 16 mars et il veut faire le voyage avec deux lettres d’intention dans la poche : 50 000€ de la part de la Ville et 90 000€ pour Rodez Agglomération. Le temps presse !..
«Un chou est un chou !»
Invité à présenter les grandes lignes de la mobilisation financière - «Pourquoi et comment donner ?» - , Bertrand Rouanet a conclu son intervention par la recette de la simplicité : «La FFR parle d’un bassin de rayonnement pour Rodez de 90 000€ habitants. Il suffit qu’1% de cette population donne 300 et le compte est bon». Quant au fidèle Raymond Hot, un ancien treiziste qui a franchi le Rubicon, son message est (encore) plus clair: «Un chou est un chou !».
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