Football : Rodez est dans le rouge

  • Il reste sept matches au Rodez Aveyron Football pour se sauver.
    Il reste sept matches au Rodez Aveyron Football pour se sauver. Jean-Louis Bories
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Maxime Raynaud

Battu par le leader Pau malgré une solide prestation, samedi, sur un but en fin de match, le Raf glisse en zone rouge. Il lui reste sept matches pour se sauver.

Cette fois, il y est. Depuis samedi soir et sa défaite, aussi frustrante soit-elle face au leader Pau (2-1), le Rodez Aveyron football est officiellement relégable. Et la sentence, si elle n’est pas encore irrévocable, est d’autant plus abrupte qu’elle vient sanctionner un match pourtant abouti. Mais voilà, quand Tarbes est parvenu à ne pas perdre chez lui face à Sète (1-1) dans le même temps, les «sang et or» ont une nouvelle fois mordu la poussière rue Vieussens et concédé leur 11e revers de l’exercice, le 3e consécutif après Monaco II (2-1) et Martigues (1-0).

Le Raf pourra bien râler sur un premier but litigieux ou le zèle d’un délégué qui l’aura laissé jouer à dix - Lorthioir sorti pour être soigné -lorsque Séguret surgit pour donner la victoire aux Palois (82e) après un centre venu... de la droite. Mais Rodez pourra surtout franchement râler contre lui.

Car alors qu’il livrait une bonne partition, entre volontarisme et spontanéité, deux valeurs souvent oubliées ces derniers temps, il n’a pas su éviter de rompre au plus fort de la domination paloise.

Encore trop de loupés...

Jusque-là, l’effet Gregroy Ursule, manager général venu épauler Laurent Peyrelade, avait sûrement livré ses premières indications. Un 4-2-3-1 avec Pereira-Lage dans sa position naturelle de N.10, un Si Salem sur le banc des remplaçants et, surtout, un jeu plus direct et une volonté de tous les instants.

Samedi, cela n’a pas payé et, au final, comme à l’aller (1-0), le probable futur champion a dicté sa loi sans toujours convaincre, mais avec le sérieux des équipes sûres de leur force. Le Raf pourra toujours ruminer mais à une nouvelle fois avoir trop gâché d’occasions, notamment par Da Silva, bien qu’auteur sur penalty de son 7e but de la saison, et surtout Bardy seul face au but dans les arrêts de jeu (92e), il a encore tendu le bâton pour se faire battre. Un bâton qui prend désormais des airs de boulet à force de répétition.

Aujourd’hui, le maintien en CFA ne tient plus qu’à sept matches.

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