Le 11e congrès du syndicat CGT Bosch a désigné, pour trois ans, le nouveau bureau. Yannick Anglarès a ainsi été élu nouveau secrétaire de la section. L’occasion pour celui-ci d’évoquer la situation de l’usine et du groupe « qui est plutôt bonne ». « La direction de l’usine nous a parlé d’une visibilité sur quatre ou cinq ans à venir », assure Yannick Anglarès.
Pourtant, la présence de Kamal Ahamada, délégué CGT chez Bosch Vénissieux, est venue contrebalancer ce point de vue. Car l’usine implantée dans le Rhône « est clairement menacée », assure ce dernier. Alors que l’année 2015 a été « une année record pour le groupe, Bosch assure la mise à mort de ce site ».
Dans le cadre de son plan de restructuration l’industriel allemand a proposé à une centaine de salariés de Vénissieux d’être muté à Rodez. Sauf que « les salariés à qui l’on a proposé cela ne se sont vus fournir aucune garantie sur leur avenir », s’inquiète Yannick Anglarès.
Pour les responsables de la CGT, cette stratégie du groupe va à l’encontre « de toutes les valeurs prônées par l’entreprise qui sont celle de la solidarité, de l’excellence. Ces valeurs sont en train de devenir la flexibilité, la compétitivité et la rentabilité ».
Dans un même temps, Yannick Anglarès reproche au gouvernement sa rhétorique « sur la diabolisation du diesel ». «Que deviendrait l’Aveyron sans l’usine Bosch qui ne travaille que pour les moteurs diesel?», s’interroge-t-il.
À ce propos, « nous avons rencontré l’entourage de la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, en janvier 2014. Notamment, Sarah Vidal, adjointe au maire de Rodez. Elle nous a promis de faire remonter nos inquiétudes. On attend toujours son retour ! »
Yannick Anglarès est le nouveau secrétaire de la CGT Bosch aux côtés de Christophe Roques, secrétaire adjoint et de Jérôme Palous, trésorier.
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