Un premier garage solidaire créé par Rodez Agglo

  • Nicolas Martins et son apprenti sont fin prêts à recevoir les clients pour les réparations mécaniques en avril. Attention à ne pas confondre ce garage solidaire avec le self-garage.
    Nicolas Martins et son apprenti sont fin prêts à recevoir les clients pour les réparations mécaniques en avril. Attention à ne pas confondre ce garage solidaire avec le self-garage. SO
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Le garage solidaire vient de sortir de terre, à Onet, rue de la Calade, sur une superficie de 400 m².

Le garage solidaire vient de sortir de terre, à Onet, rue de la Calade, sur une superficie de 400 m². Cet outil destiné à la fois à la création d’emplois qualifiés dans les secteurs en tension et aux usagers (plus ou moins en difficulté), ouvrira en avril grâce à la Régie de territoire du Grand Rodez, Progress, initiateur de ce projet original. L’association a embauché un mécanicien professionnel et un apprenti pour commencer. Au niveau matériel, si le garage n’est pas tout à fait complètement équipé, il possède déjà l’essentiel pour les premières réparations.

«Nous avons acheté deux ponts et une valise de diagnostic, en plus d’autres matériels», explique Renaud Barbe, directeur de la Régie Progress. Le mécanicien, Nicolas Martins, 30 ans, se fait la main sur des véhicules des membres de la Régie, avant l’arrivée des usagers. Pour bénéficier des réparations du garage solidaire, il faut être adhérent de Progress (lire par ailleurs). Le garage solidaire vendra également des consommables de base (différents filtres, batteries etc.) aux particuliers. Renaud Barbe est d’ailleurs en pourparlers avec la marque Citroën pour signer une convention.

«Citroën nous vendra des produits “à prix garage “et nous permet des facilités de paiement. Il pourra aussi nous prendre des stagiaires et pourquoi pas à terme embaucher», confie Renaud Barbe. En effet créer des passerelles, décloisonner les secteurs professionnels afin d’aider les personnes sans emploi, c’est là aussi le but de la Régie des territoires. Pour autant, elle ne se veut pas un organisme de formation.

«Ce n’est pas nous qui allons faire passer des CAP de mécano», précise Guy Drillin, vice-président de la Régie. Cette dernière, via son garage, a tout de même pour but «la mobilité dans l’emploi. C’est pourquoi, le garage peut accueillir des adultes qui se cherchent ou qui souhaitent une reconversion, mais ce sera plus une découverte. Ils seront ensuite orientés vers les instituts de formation», souligne Guy Drillin.

Pour mieux accueillir les futurs salariés du garage, la Régie prévoit d’ores et déjà la création de vestiaires pour les hommes... et les femmes. Quant aux bureaux, ils sont quasiment prêts à recevoir les 30 salariés de la Régie, actuellement basés à Rodez. Ils ont à leur disposition un coin de détente pour le déjeuner et la pause-café. «On part du principe qu’on veut faire travailler les gens, il faut qu’ils soient dans de bonnes conditions», dit Guy Drillin. 

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