Rugby : Rodez a été écouté par la DNACG mais sera-t-il entendu ?

  • Le président Jean-Paul Barriac.
    Le président Jean-Paul Barriac. archives Jean-Louis Bories / Centre Presse
Publié le
Rui Dos Santos

Le président du SRA Jean-Paul Barriac était mercredi à Marcoussis devant la commission d’appel.

Jean-Paul Barriac avait raison : "La DNACG, c’est comme l’auto-école le jour du permis, on n’a pas la réponse tout de suite !". En compagnie de Thierry Devic, membre du bureau du comité directeur, et de Maître Christophe Bertrand, avocat parisien spécialisé dans le sport, le président du Stade Rodez Aveyron a répondu hier matin à la convocation de la commission d’appel de la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion de la FFR. Ils ont été reçus à l’heure (une dizaine de minutes de retard seulement) à Marcoussis, au sud de Paris, et l’entrevue a duré une bonne heure.

Comment s’est-elle passée ? Jean-Paul Barriac attendait la question et, après une grimace qui ressemble à une hésitation, il répond : "Correctement". Il développe alors son ressenti : "C’est difficile à dire. Et puis, je n’oublie pas que, la dernière fois, on n’était pas très décu et, si on se doutait qu’on allait nous retirer des points, on n’imaginait pas une seconde la rétrogradation en fédérale 2". Il va donc respecter à la lettre les encouragements de l’avocat, rompu à l’exercice, qui l’a inviter à "rester très prudent". "Les six interlocuteurs qui étaient face à nous ont été agréablement surpris par la somme réunie grâce à l’appel aux dons", se réjouit le n°1 du SRA.

La garantie demandée par la DNACG était de 150 000€ pour un compte bloqué ; l’enveloppe est aujourd’hui un peu plus lourde et, ni l’Agglo, ni le conseil départemental n’ont encore répondu.

La décision de l’Urssaf pourrait "peser très lourd"

"J’ai vu une commission d’appel vraiment à l’écoute, reconnait Jean-Paul Barriac. On ne s’est pas battu car les chiffres sont là et on ne peut pas les changer". Et de détailler les axes de son argumentaire : "On a préféré insister sur ce qu’on a fait depuis la sanction, en mettant l’accent sur les orientations et les choix de la nouvelle équipe, sans oublier cette formidable campagne de dons qui impulse un élan". La commission d’appel n’a pas formulé la moindre réponse, pas plus qu’elle n’a donné de calendrier. Elle a toutefois "clairement annoncé" qu’elle attendait la décision de l’Urssaf qui doit tomber mercredi 6 avril.

"Ça peut jeter un trouble si on est lourdement sanctionné", admet Jean-Paul Barriac. Les résultats sportifs en fédérale 1 pèseront-ils dans la balance ? Le président ne pense pas : "La commission nous a demandé où on en était au niveau du terrain mais cela ne jouera pas. En revanche, il faut qu’on se classe le plus haut possible car imaginons que, finalement, on ne nous retire que des points. Il ne faudrait pas descendre à cause de l’aspect sportif". Les chantiers ne manquent pas...

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?