Aéroport de Rodez : la bonne surprise Eastern Airways

  • Daniel Segonds (à gauche) et Éric Bometon, respectivement président et directeur général d’Air 12, gestionnaire de l’aéroport Rodez-Aveyron.
    Daniel Segonds (à gauche) et Éric Bometon, respectivement président et directeur général d’Air 12, gestionnaire de l’aéroport Rodez-Aveyron. Rachid Benarab
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Deux mois après avoir pris le relais de Hop! la compagnie anglaise fait l’unanimité autour d’elle mais souffre d'un déficit de notoriété.

Un peu plus de deux mois (c’était le 20 janvier), cela peut sembler un peu juste pour dresser un bilan définitif. C’est en tout cas suffisant pour se faire une première idée, notamment sur le sérieux d’une compagnie aérienne, Eastern Airways en l’occurrence. Cette petite compagnie aérienne anglaise a pris le relais de Hop! pour assurer les liaisons aérienne Rodez-Paris. En un peu plus de deux mois Eastern Airways a réalisé 362 vols entre le chef-lieu aveyronnais et la capitale nationale, en transportant au total un peu plus de 9000 passagers, dont les très sérieux membres du Club des utilisateurs.

Ponctualité, fiabilité

Des usagers réguliers qui sont unanimes pour souligner la ponctualité (99,5% des vols à l’heure) et la fiabilité (100% des vols programmés exécutés en dehors des grèves) d’Eastern Airways. «Avec cette compagnie qui utilise un jet, le vol jusqu’à Paris dure 55 minutes, remarque Daniel Segonds, président d’Air 12. Alors qu’il fallait près de 80 minutes à Hop! et son avion à hélices pour couvrir la même distance. La différence est énorme.» Même chose pour la fiabilité. En 2015, Hop! a annulé 34 vols, dont 20 pour des problèmes techniques.

«Depuis qu’Eastern Airways a pris les commandes, il y a eu 6 annulations, mais c’était à chaque fois à cause d’une grève. Donc, d’un problème extérieur à la compagnie», précise le président Segonds. Soucieuse de s’implanter davantage sur le territoire national où elle n’exploite pour l’instant que la ligne Rodez-Paris, la compagnie anglaise fait donc de gros efforts pour satisfaire ses usagers. Notamment côté tarifs où, selon le directeur général de l’aéroport, Éric Bometon, «les usagers gagnent environ en moyenne 100 par rapport aux tarifs pratiqués juste avant par la filiale d’Air France.»

«Déficit de notoriété»

Pour pouvoir le vérifier, les dirigeants d’Air 12 ont mis en place un observatoire des prix. «L’un de nos agents réalise régulièrement des achats fictifs à des dates différentes afin de faire des comparatifs de prix», ajoute le directeur. Pour autant, malgré tout ces efforts, il est un secteur où Eastern Airways est encore aujourd’hui un peu à la peine, c’est celui du taux de remplissage de l’avion.

«C’est le seul bémol», reconnaît Éric Bometon en pointant «un déficit de notoriété». «Heureusement cela commence à changer. Mais là où l’on avait un taux de remplissage de 63% avec Hop! nous n’avons plus aujourd’hui, avec Eastern Airways, qu’un taux de 53,7% (48,9% en janvier !) Mais si la compagnie continue sur sa lancée, on devrait rapidement renouer avec le succès.»

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?