La Galerie du Causse à Villeneuve, l’art sous toutes ses formes

Hier encore, et certainement jusqu’aux dernières heures avant l’inauguration, tout le monde était sur le pont pour apporter les dernières touches à l’ensemble. Tout doit être fin prêt pour samedi à 17 heures. CP

Culture et Loisirs, Villeneuve, Villefranchois

Publié le 08/04/2016 à 18:59

Paulo Dos Santos

À Villeneuve, les époux Delpech ont donné un nouveau futur au Passé simple.

Le Passé simple n’a jamais aussi bien porté son nom ; le futur s’écrira désormais à la Galerie du Causse. Sur l’avenue du Rouergue, à Villeneuve, Daniel et Angèle Delpech ont décidé de changer de cap, tout cela grâce notamment à Jean-Marie Périer, «une locomotive pour nous, et même un TGV quand on voit ce que son nom peut représenter auprès de certains». Le célèbre photographe des années «yéyé», dont la Maison de photo, ouverte depuis juillet dernier place des Conques, a déjà accueilli pas moins de 12000 curieux, a également craqué pour le projet de ce nouveau centre d’art.

5 en 1

«Nous serons complémentaires et donc pas du tout concurrents, explique le maître des lieux. Cette étroite collaboration permettra de faire venir encore plus de personnes à Villeneuve.» C’est le discours qu’il tiendra, samedi, jour de l’inauguration de la Galerie du Causse (17 heures).

«Au départ, il y a eu l’envie de Jean-Marie Périer d’exposer de façon permanente une collection de quatre-vingts images de sa collection sur le thème de “la mode et les grands couturiers des années 1990”; à partir de là, nous avons imaginé un “5 en 1” qui reste très rare dans le monde de l’art.»

Outre l’exposition du photographe, les visiteurs pourront y découvrir une expo-vente régulière de sculptures (Pierre Treilhes et Charles-de-Rodat pour débuter) et de peintures (André Mennetrier et Louis Son), des antiquités sélectionnées, un atelier d’encadrement et pour terminer, au sous-sol, des petites antiquités «pour toutes les bourses».

«L’art doit être accessible à tous»

Pour cela, le propriétaire René Gibergues a réalisé «un gros investissement dans la restauration du bâtiment», les différents associés ont également mis la main à la poche tandis que Jean-Marie Périer, lui-même, «a participé à la promotion de l’ensemble de la galerie».

Depuis début mars, «les entreprises locales se sont surpassées pour que nous puissions être dans les temps», a mis en exergue Benoît Chincholle, embauché comme collaborateur, en attendant une seconde création d’emploi très rapidement. «Avec ce centre d’art, nous tendons vers la qualité tout en restant avec des prix raisonnables car, justement, l’art doit être accessible à tous», a conclu Daniel Delpech.

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