Une nouvelle IRM inaugure une série d’investissements humains et matériels pour renforcer le plateau technique de l’hôpital. Un bénéfice pour les praticiens et pour tous les usagers, invités samedi à visiter et à comprendre ces innovations.
Une fois de plus, l’hôpital Jacques-Puel se hisse au niveau des meilleurs plateaux techniques des établissements de santé de la grande région. Et cette fois, c’est le pôle d’imagerie médicale qui bénéficie d’un lifting rendu nécessaire par la vétusté des équipements, mais aussi d’un renforcement des effectifs des praticiens qui les utilisent. Le tout au bénéfice des usagers.
Car les nouveaux outils qui seront mis en place, progressivement d’ici la fin de l’année, ont vocation à être plus performants, plus en phase avec les dernières innovations en terme de diagnostic, mais aussi plus confortables pour les patients comme pour les équipes médicales. Et le renouveau commence par le remplacement de l’IRM (imagerie par résonance magnétique) qui vient d’être installée et qui sera présentée au grand public lors des portes ouvertes organisées samedi.
«Rassurer les patients»
«C’est la première fois que nous invitons le public, depuis l’inauguration de l’hôpital, à découvrir les équipements et leur fonctionnement, confirme Joël Marie-Rose, cadre de santé, responsable administratif et technique du pôle d’imagerie médicale et organisateur de l’événement. Il s’agit pour nous, à travers cette opération, de rassurer les patients sur la qualité des actes accomplis ici, et sur l’avenir du plateau technique de l’hôpital de Rodez, tout en leur expliquant les nouvelles modalités de pratique».
Un «plus» pour la cardio
Sur ce dernier point, on apprend ainsi que grâce à la nouvelle IRM, l’imagerie cardiaque pourra être instantanément réalisée sur place «quand il fallait partir en ambulance à Toulouse pour la pratiquer», tandis que les patients victimes d’AVC (accident vasculaire cérébral), pourront être mieux pris en charge 24 heures sur 24. Enfin, la nouvelle machine voit son diamètre agrandi («grand champ»), permettant d’accueillir des patients de forte corpulence et évitant à d’autres des contorsions parfois douloureuses le temps de l’examen.
«C’est un choix stratégique, mieux orienté qui a guidé la direction, les praticiens et les manipulateurs qui sont allés visiter hôpitaux et fournisseurs pour déterminer le modèle le mieux adapté», précise Joël Marie-Rose.
Des examens même le samedi matin
Plus efficace, plus confortable... Il était temps diront certains. L’IRM est en place depuis l’inauguration de l’hôpital, en... 2006. «Il fallait attendre d’avoir la capacité financière adéquate, une telle machine coûtant plus d’un million d’euros», poursuit le cadre de santé. La solution choisie est celle d’un achat locatif, comme pour les autres équipements appelés à être remplacés (lire par ailleurs).
Mais les finances n’ont pas été le seul argument décisif. «Il nous fallait aussi assurer la démographie médicale du pôle, c’est-à-dire des médecins en nombre suffisant. Le problème est désormais résolu à 95%: il manque juste un radiologue pour renforcer l’équipe des cinq praticiens et un remplaçant». Un effectif qui permettra dans les prochains jours d’offrir aux patients des examens programmés le samedi matin, ce qui n’existait pas jusqu’alors. Et qui devrait sûrement faire baisser le délai d’un mois, nécessaire à un rendez-vous. Un autre avantage non négligeable pour les patients.
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