Rugby : Lévezou Ségala Aveyron et Decazeville, destins liés

  • Alors qu’ils se sont affrontés lors de leur dernière sortie, LSA et Decazeville, s’ils n’ont plus leur destin en mains, regarderont en direction du même match : Issoire - Cahors. Car de son résultat pourrait découler leurs avenirs respectifs.
    Alors qu’ils se sont affrontés lors de leur dernière sortie, LSA et Decazeville, s’ils n’ont plus leur destin en mains, regarderont en direction du même match : Issoire - Cahors. Car de son résultat pourrait découler leurs avenirs respectifs. Jean-Louis Bories
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A. P.

Non, LSA et Decazeville ne s’affrontent pas aujourd’ hui lors de ce qui est l’ultime journée de la phase régulière. Le derby entre les deux clubs aveyronnais ayant tourné à la faveur des gars du bassin (18-20) voilà maintenant trois semaines.

Un résultat qui laisse toutefois l’avenir des deux XV fortement lié. Pire, le bonheur des uns pourrait faire le malheureux des autres. Car les deux, qui n’ont plus leur destin en mains, auront les yeux rivés sur un troisième match dont ils espèrent un résultat contraire pour, soit se sauver en fédérale 2 (LSA), soit grimper à la 4et dernière place qualificative pour les phases finales (SCD).

Mais avant que les téléphones ne sonnent, il faudra aux deux équipes un résultat positif sur leur pelouse respective. « On est d’abord concentré sur nous-même », ont d’ailleurs indiqué logiquement Fabrice Landes, co-entraîneur du SCD, et Jérôme Broseta, son homologue de Lévezou Ségala.

Dans le Bassin, l’heure est aussi aux adieux pour certains joueurs (Duffard, Cabec, Pégourié...). « On va essayer de finir du mieux possible, détaille Fabrice Landes. Leur offrir une belle sortie devant, je l’espère, beaucoup de monde au stade.»

Côté LSA, «on est déterminé à ne pas lâcher, à l’image de notre saison», envoie Jérôme Broseta. Certes, au match aller, Saint-Junien était venu s’imposer largement (22-39) à Cassagnes. Mais les banlieusards limougeauds n’ont aujourd’hui plus rien à espérer. Broseta: « On verra bien dans quel état d’esprit ils sont. Mais je ne crois pas trop au relâchement. Car si collectivement, ils n’ont plus rien à jouer, individuellement, ils voudront se montrer. »

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