L’homme invisible était au volant...
Justice. Interpellé vendredi soir après un accident impliquant son camping-car, un Ruthénois de 26 ans, devait répondre de ses actes devant le tribunal de Rodez. Retour à la barre prévu le 20 juin.
Un peu après 22h30 vendredi, avenue de Toulouse à Rodez, un fracas alerte l’habitante d’un immeuble. Penchée à sa fenêtre, elle voit que sa voiture en stationnement vient d’être emboutie par un camping-car. Elle descend, trouve un individu qui lui assure qu’il n’est pas le conducteur, que son ami qui était au volant s’est enfui. Et il s’enfuit à son tour quand la dame décide d’aller la police.
Les policiers ne tarderont pas, signalement en main, à retrouver le garçon remontant à pied l’avenue de Toulouse, titubant. L’interpellation convainc les agents qu’il est bien alcoolisé, ce qu’il n’a pas de mal à reconnaître (2,34 g). Et maintien sa version : il ne conduisait pas le camping-car qui a embouti la voiture au cours d’une manœuvre de stationnement hasardeuse. Le nom de son ami fautif ? Il ne le lâchera pas en garde à vue, «par peur de représailles». Tant pis, il part en détention durant le week-end avant de passer en jugement.
Prétendu ami
Il faut dire que ce Ruthénois de 26 ans, SDF (il habite dans le camping-car) a un casier qui ne plaide guère pour lui : 8 condamnations pour des délits multiples, (rébellion, usage de stups, alcool au volant, délit de fuite, etc.). Et l’annulation de son permis de conduire prononcée l’an dernier. Il n’a guère intérêt à récidiver. Lundi, devant le tribunal correctionnel, il comparaissait pour quatre chefs de prévention (accident, conduite en état alcoolique, délit de fuite, conduite sans permis). Et finira, invitée par son avocate M
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