Le SRA veut la cerise sur le gâteau

  • Avant les phases finales, le staff technique a du pain sur la planche.
    Avant les phases finales, le staff technique a du pain sur la planche. Archives JLB
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Mathieu Roualdés

Rugby. Après leur campagne réussie, les Aveyronnais attendent un 8e de finale du trophée Jean-Prat. Manche aller dimanche, à Paul-Lignon, face à Limoges, un ogre à sa façon.

Dimanche, Rodez a bouclé sa saison régulière à Blagnac par une lourde défaite (43-14). Mais cette dernière n’efface en aucun cas la campagne réussie des Aveyronnais qui auront désormais droit à leur cerise sur le gâteau avec un 8e de finale du trophée Jean-Prat. Manche aller dimanche, à Paul-Lignon, face à Limoges, un ogre à sa façon.

Une dernière «fessée» qui peut servir ?

Une fessée bénéfique, n’allez pas dire cela devant un tribunal ou un professionnel de la psychologie. Mais en sport, cela s’entend. Et se vérifie souvent. Dimanche, Rodez en a pris une belle à Blagnac (43-14). Et elle pourrait lui servir pour les choses sérieuses, ce week-end, avec le début des phases finales. Du moins, le staff et les joueurs, passablement énervés après leur prestation, l’espèrent.

«Tout le monde va se mettre au boulot désormais. Car si on ne met pas tous la tête, il ne faut pas rêver!», soufflait un joueur, dépité après le match de dimanche. Pour l’entraîneur Arnaud Vercruysse, le constat était le même : «Au moins, on n’a plus rien à calculer maintenant! On n’a pas rendez-vous avec Limoges mais avec nous-mêmes. Et dans ce sport, si on n’a pas envie de faire mal à l’adversaire, on n’a que ce qu’on mérite». Après tout cela, il serait donc étonnant que Rodez soit absent des débats face à Limoges. Du moins, dans le secteur du combat...

Limoges, ogre des «pauvres»

De toutes les manières, il n’aura pas le choix. Car s’il souhaite espérer quoi que ce soit face à Limoges, il devra être au meilleur de sa forme. Bien que les Limougeauds ne soient pas les Neversois ou les Auscitains, ils peuvent tout de même être qualifiés d’ogres à leur façon. Leur président ne s’en était d’ailleurs pas caché en début de saison, avec un brin d’ironie : «On va tenter d’être champion de France des pauvres».

Pas candidat à la montée en Pro D2, le club fait donc office de grand favori pour le Jean-Prat, aux côtés d’Aubenas notamment. Dans la poule 2, Limoges n’a connu qu’à quatre reprises la défaite. Avec un effectif de grande qualité, dont l’ailier Mani Vakaloa passé par l’élite française et auteur de 8 essais en 15 matches, et un objectif de rapidement rejoindre l’étage supérieur, Limoges ne fait pas rire !

Ambiance spéciale

Pour ce grand retour en phases finales, deux ans après, Rodez ne fera pas le fanfaron. Pas de grand drapeau sur la cathédrale, de repas à la salle des fêtes, de «bringue» sur la place de la cité... Certes, la cerise est belle mais le club, lui, navigue toujours en eaux troubles. Et son avenir dans la division est encore suspendu au bon vouloir de la DNACG. «On envoie plusieurs pièces pour plaider notre cause. Mais on n’a toujours pas de nouvelle... On attend leur décision», confiait le président Jean-Paul Barriac. «On vit un peu au jour le jour ces derniers temps. Alors, pour la venue de Limoges, on n’a rien prévu de spécial... », a-t-il encore indiqué. 

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