Les salariés de l’hôpital de Decazeville appellent à une mobilisation plus large

Depuis quelques jours, des banderoles ont fleuri aux quatre coins du territoire pour inviter la population du Bassin à se joindre en nombre à la manifestation qui se déroulera samedi, à compter de 16 heures, devant le centre hospitalier. Il s’agira d’un nouveau «rendez-vous de lutte» pour la défense de la maternité, «et plus largement, indique Maxime Gaillac, porte-parole du syndicat CGT de l’établissement, pour la défense de l’hôpital tout court…»

Apéritif solidaire

Les organisateurs espéraient secrètement qu’une décision favorable serait parvenue entre-temps de l’ARS, mais il n’en a rien été. Plusieurs prises de paroles sont attendues et, même si elles seront nominatives, l’idée est qu’elles émanent toutes du Collectif Tous Ensemble.

Ainsi, François Marty, en qualité de maire et de président du Conseil de surveillance de l’hôpital, prendra la parole, tout comme Azouz Bédioui, patron de la CME, Maxime Gaillac pour la CGT, la députée Marie-Lou Marcel, Roland Joffre en tant que représentant des maires des communes rurales.

Retenus par ailleurs, les représentants des médecins libéraux feront lire un texte par Azouz Bédioui. À l’issue des prises de paroles, la suite du programme dépendra de la météo. Si elle le permet, la foule sera appelée à se rendre en cortège jusqu’au jardin public où un apéritif «solidaire» sera partagé autour du kiosque. Si la météo ne le permet pas, cela se déroulera sur le parking de l’hôpital.

Interim villefranchois

Le dernier épisode en date, celui qui évoque la possibilité qu’Alain Nespoulous, le directeur de l’hôpital de Villefranche, prenne l’intérim de Dominique Perrier -l’actuel directeur de Pierre-Delpech, en retraite dès samedi- a fortement courroucé les salariés de l’établissement.«Nous n’en voulons pas et nous nous y opposerons par tous les moyens possibles, indiquent-ils. Nous nous battons depuis un an contre l’idée d’une direction commune à plusieurs établissements, alors il n’est pas question d’accepter cette nomination. Et ce d’autant moins que nous avons une solution en interne en la personne de Jean-Pierre Pavone, l’adjoint de Dominique Perrier. Il connaît l’hôpital et il a le grade pour assurer ces fonctions. Le maire a déjà adressé il y a quelques jours de cela un courrier en ce sens à l’ARS, mais il est resté lettre morte. Mercredi, réunis en séance plénière, le CTE et la CME de l’établissement ont solennellement réitéré cette requête. Nous devons être entendus».