Capdenac en Arles dimanche pour des débuts sur terre

  • Mayron Riols (3/6), le benjamin de la formation capdenacoise.
    Mayron Riols (3/6), le benjamin de la formation capdenacoise. CP
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Centre Presse Aveyron

Ce n’est pas leur surface favorite aux Capdenacois. Mais qu’importe. Pour la 9e année consécutive, les tennismen des bords du Lot évoluent au niveau national. Dans la poule F de Nationale 3 (4e échelon français) dont le premier match les envoie en Arles demain (dès 9heures), sur la terre battue donc.

«Avec Toulon, c’est l’autre équipe favorite pour la montée», indique Damien Cordoba (4/6), de retour dans l’équipe après de longs mois d’absence pour cause de blessures. Un sacré challenge pour commencer. Même si de ce résultat-là ne devrait pas dépendre l’avenir de l’équipe aveyronnaise. 

En pensant déjà au dimanche suivant

En effet, le TC Capdenac n’a pas changé sa philosophie («90% de nos joueurs sont issus de notre territoire», selon le président du club Mathieu Desroches). Et avec «son» Anglais depuis bien longtemps adopté, Marcus Willis (547e à l’ATP), la formation coachée par le duo Jean-Claude Lacam-Bruno Delfraissy entend bien se maintenir à ce niveau. C’est-à-dire éviter les deux dernières places (sur six).

En plus de Willis et Cordoba, Capdenac compte dans ses rangs l’expérimenté Philippe Perrier (3/6), Walter Rodriguez (3/6) et Mayron Riols (3/6). Une équipe qui a peu évolué depuis la dernière campagne, seul Cordoba prenant la place laissée vacante par Mathieu Lestrade, joueur qui avait participé à la montée au niveau national en 2007 mais qui a rejoint cette année la région toulousaine.

 Saint-Priest : une vieille connaissance

Et dans cette quête de maintien, il y aura des matches qui compteront plus que d’autres. Forcément, les deux réceptions d’une saison qui se joue en 5 journées seront capitales. À commencer par la première d’entre elles, dimanche 8 mai. Là, sur leurs courts totalement rénovés à l’automne dernier, les Aveyronnais tomberont sur une vieille connaissance : Saint-Priest. Ces banlieusards lyonnais contre lesquels ils avaient gagné (4-3) la montée en N2 en 2013 avant de devoir répondre devant la FFT d’accusations violentes suite à leur dénonciation. Le TC Capdenac en été sorti totalement blanchi. Au-delà de ses souvenirs, nul doute que dès demain en Arles, ce match-là trottera déjà dans les têtes capdenacoises. 

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