Grand Bazar, Dames de France, et aujourdhui Monoprix

  • Peu avant 1970, la belle architecture du grand magasin a laissé place à une construction moderne au bas de laquelle s’est établi «Les Dames de France».
    Peu avant 1970, la belle architecture du grand magasin a laissé place à une construction moderne au bas de laquelle s’est établi «Les Dames de France». Repro CP
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    Grand Bazar, Dames de France, et aujourdhui Monoprix CP
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Hier encore. A Rodez, retour en arrière sur le Boulevard Gambetta. 

Un clin d’œil nostalgique, voilà ce que propose chaque samedi durant plusieurs semaines, Jacques Boutet qui nous entraîne dans le Rodez d’autrefois à travers des images d’époque commentées. Lesquelles, sans aucun doute, réveilleront bien des souvenirs, et qui témoignent à leur façon de l’évolution de la ville et des habitudes de ses habitants: il suffit de contempler ces endroits tels qu’ils sont aujourd’hui pour s’en convaincre.

Le Grand Bazar

Dans les années 1900, le Grand Bazar à la Ménagère, avec ses larges arcades vitrées et sa toiture à pignon, occupait également le rez-de-chaussée du grand immeuble de type haussmannien qui lui était accolé. Peu avant 1970, la belle architecture du grand magasin a laissé place à une construction moderne au bas de laquelle s’est établi «Les Dames de France».

L’intérieur, s’ornementait d’un escalier monumental donnant accès au premier étage. Le sous-sol était accessible à l’aide d’un escalator, le premier dont pouvait s’enorgueillir ce commerce ruthénois. L’enseigne demeurera jusqu’en 1982 pour afficher en 1985 (?) les couleurs du Monoprix que l’on connaît aujourd’hui. Son noble voisin aux balcons «filants» est resté intact élevé au-dessus de divers petits commerces. Après plus d’un siècle, la pharmacie contiguë est toujours présente sous le nom de Pharmacie Centrale.

Comme c’est souvent le cas, l’ancienne prise de vue a fait l’objet d’une mise en scène préalable. Pour preuve: la pose, bien en place, du fourgon de livraison aux armes de la maison avec son livreur portant casquette, le fouet levé sur sa fière pouliche à robe blanche. Anticipant sur les futurs feux tricolores, les personnages, au bord du trottoir, attendent sagement que le feu passe au vert de la modernité !

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