Nuit debout rassemble encore quelques centaines de personnes à Paris

  • Un participant de Nuit Debout informe les passants, le 3 mai 2016 Place de la République à Paris
    Un participant de Nuit Debout informe les passants, le 3 mai 2016 Place de la République à Paris AFP/Archives - PHILIPPE LOPEZ
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Centre Presse Aveyron

Le mouvement Nuit debout réunissait encore jeudi avant minuit quelques centaines de personnes place de la République à Paris, pour un "sit-in pacifique" en réponse à un arrêté renouvelé de la préfecture de police fixant à 22H00 l'heure limite de ses activités.

"On est bien après 22H00 (...), on fait un sit-in, on montre qu'on résiste", déclarait à 23H00 au micro un participant à l'"AG" qui se tient chaque soir depuis plus d'un mois sur cette grande place du centre-est de Paris, a constaté une journaliste de l'AFP.

La petite foule assise par terre, nettement moins nombreuse qu'aux grands jours du début du mouvement, écoutait calmement. La sono était encore branchée mais son volume très raisonnable.

Les forces de l'ordre surveillaient à distance, véhicules garés à proximité, et inspectaient les sacs des usagers du métro empruntant les différentes sorties de la station République.

Selon la préfecture de police, les derniers participants se sont dispersés dans le calme à 02H00.

Plus tôt dans la journée, la préfecture avait pris un nouvel arrêté instituant "différentes mesures d'interdiction en vue d'assurer la sécurité et la tranquillité publiques place de la République", où des incidents ont éclaté à plusieurs reprises jusqu'à dimanche dernier.

Pour jeudi soir, cet arrêté stipulait notamment: "les activités liées ou générées par le rassemblement (...) Nuit debout, notamment la diffusion de musiques et de bruits par tous moyens sonores", sont interdites à partir de 22H00. Pour vendredi, la limite est fixée à minuit. Les cortèges nocturnes sont eux aussi interdits au départ de la place.

Chaque soir, la police remet ce type d'arrêté, plus ou moins contraignant, à la "logistique" de Nuit debout. Mais des membres du mouvement ont fait savoir jeudi que cette fois ils ne le signeraient pas, "les commissions structurelles" ayant décidé d'"essayer de résister non violemment". D'où le sit-in après l'heure théorique de dispersion.

Source : AFP

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