Stationnement facilité à Rodez avec les nouveaux parcmètres

Ces jours-ci vont être mis en service trente-huit horodateurs flambant neufs dans la ville, en remplacement de machines devenues quelque peu obsolètes. Première étape dans la rénovation totale du parc (une centaine d’horodateurs) qui pourrait s’achever l’année prochaine.

«Il était temps de remettre à jour le système de paiement des places de surfaces en centre-ville. Il était devenu vétuste. Mais avant de faire cela, depuis la reprise en main par la mairie du stationnement, en 2013, il fallait diagnostiquer, inventorier le parc et son fonctionnement», résume Claude Albagnac, adjoint à l’Administration générale de la ville. Ce sont des horodateurs «intelligents» qui ont été installés, fabriqués par une société suisse. Sur la forme, ils sont discrets, plutôt esthétiques, fonctionnent en autonomie grâce à une batterie et des capteurs solaires.

«Dans 80% des cas, ils gardent leur place; pour le reste ils ont été replacés en fonction de la gêne témoignée par des habitants, d’une harmonie avec le reste du mobilier urbain à proximité et des accès sur les trottoirs», relate Pascal Filoé, directeur de la prévention, de la sécurité publique et de la réglementation. Ces parcmètres hi-tech sont également «sous surveillance». Tous sont en effet reliés à un central informatique avec lequel ils communiquent grâce à une carte Sim.

Optimisation

Cela permet, certes, de détecter à distance le moindre dysfonctionnement d’une des machines, mais surtout, cela devrait permettre à la municipalité d’affiner plus encore l’offre de stationnement en temps réel dans la ville, et zone par zone. «On va attendre d’avoir un peu de recul pour analyser tout ça», explique Claude Albagnac. Une manière de souligner la volonté de la ville d’optimiser l’utilisation des places de stationnement.

«Pas pour une question d’argent, mais pour permettre à tout le monde de pouvoir stationner». Et d’avancer les prix pratiqués par la ville. «En zone bleue ou verte, si l’on prend un abonnement mensuel, en partant sur une moyenne de 22 jours travaillés, cela coûte 1,66 euros par jour.Pour les résidents, pour lesquels une baisse de 5% du tarif a été votée, qui veulent stationner en surface, c’est 54 centimes par jour». 

Quant à l’hyper-centre ville, le but n’a pas changé: favoriser la rotation des véhicules en centre-ville. Une réflexion est d’ailleurs en cours sur le stationnement libre, les livraisons, les places pour personnes handicapées, la circulation des poids lourds en centre-ville, etc. «Un travail complexe mais nécessaire!» conclut Claude Albagnac. 

ZONE PAR ZONE : Orange, jaune, vert, bleu...