Faviana raccroche les crampons, Suarez et Lorthioir y réfléchissent

  • Arrivé en 2009 à Rodez, Adrien Faviana (29 ans) ne le cache pas :  il n’a «plus la flamme».
    Arrivé en 2009 à Rodez, Adrien Faviana (29 ans) ne le cache pas : il n’a «plus la flamme». Archives JLB
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Centre Presse Aveyron

La saison n’est pas encore terminée pour un Rodez Aveyron football dont l’avenir est entouré de flou. Mais pour certains, le temps est venu de dire stop. 

La saison n’est pas encore terminée pour un Rodez Aveyron football dont l’avenir est entouré de flou. Mais pour certains, le temps est venu de dire stop. Définitivement. C’est le cas d’Adrien Faviana qui a choisi de raccrocher les crampons et devrait saluer une dernière fois Paul-Lignon, demain, même s’il n’était pas retenu dans le groupe. La décision d’un joueur de 29 ans peut interroger.

Né, formé et arrivé de Nice (1 match en L1) en 2009, le défenseur ne l’a cependant pas prise sur un coup de tête. [«J’y pensais depuis un moment, surtout lorsque j’étais blessé, confie-t-il. Mais j’ai perdu la flamme. Et quand un joueur comme moi, qui fonctionne à la grinta, n’a plus ça...» 

Considéré comme l’un des cadres du Raf lors des dernières campagnes, apprécié pour sa sympathie et sa faculté à sans cesse chambrer, Adrien Faviana a dû composer avec des blessures récurrentes au genou droit depuis trois ans. Une période qui a coïncidé avec son passage en contrat «pluri-actif», l’an passé.  «Je me suis épanoui au travail, relève l’employé de Mobistore à Sébazac. En même temps, c’est aussi difficile d’être à 100% pour le foot. Et je n’ai pas envie d’être un boulet.» 

David Suarez : «Peut-être l’année de trop»

Peu utilisé cette saison (415 minutes, 5 titularisations), Adrien Faviana a donc décidé de dire stop. Un peu à contrecœur. Mais les envies ne manquent pas. [CIT]«Je veux couper avec la compétition, avec le foot, m’essayer à d’autres sports, de combats par exemple. Puis, un jour, je m’investirai peut-être au club, mais pas en tant que coach»[/CIT], conclut celui qui veut rester en Aveyron.

David Suarez, lui, en est encore au stade des interrogations. Mais à 36 ans, l’ex-terreur des défenses de France (meilleur buteur de L2 en 2003-04 avec Amiens) est peut-être arrivée au bout. Comme le laissait penser le temps de jeu quasi inexistant cette saison du natif de Rodez (112 minutes, 1 titularisation, 0 but). «Je n’ai pas encore arrêté de décision, précise-t-il. Mais personne n’est dupe. J’ai joué 4 matches. Peut-être ai-je fait l’année de trop.»

Engagé dans le passage du DES (Diplôme d’État supérieur, mention football, pour entraîner jusqu’en National), comme Steve Savidan ou Sydney Govou, ses camarades de promotion à Clairefontaine, le buteur paye aussi un emploi du temps chargé. Toujours aussi déterminé à 32 ans, le milieu ou défenseur Julien Lorthioir est également dans une phase de réflexion. Entre projet professionnel et football. Mais comme il l’a encore répété, hier, il a «envie de continuer avec le Raf». Le mois de juin pourrait être décisif.

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