Lorthioir : «Mettre de la folie»

  • Julien Lorthioir en est convaincu : «Nous allons nous en sortir», dit-il.
    Julien Lorthioir en est convaincu : «Nous allons nous en sortir», dit-il. Archives JLB
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Maxime Raynaud

Alors que le match face au Pontet, samedi (20 h) à Paul-Lignon, s’annonce crucial, le milieu ou défenseur gauche s’est livré, hier, en conférence de presse. Regrettant le manque de révolte d’un groupe au bord de la relégation, il confie son espoir mais surtout son envie. Entretien.

Alors que le match face au Pontet, samedi (20 h) à Paul-Lignon, s’annonce crucial, le milieu ou défenseur gauche s’est livré, hier, en conférence de presse. Regrettant le manque de révolte d’un groupe au bord de la relégation, il confie son espoir mais surtoutson envie. Entretien.

Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques heures de la réception du Pontet ?

J’ai hâte d’y être! C’est un beau match, un gros match à jouer. On se doit de répondre présent, de mettre de la folie, comme contre Bayonne (victoire 4-0), sachant que Le Pontet a davantage de qualités.

Le groupe n’a-t-il pas pris un gros coup sur la tête à Tarbes (1-0), samedi dernier ?

Non, car on sait qu’avec deux victoires, on peut se maintenir. Mais, bien sûr, il y a de la déception sur le match en lui-même car Tarbes n’a quasiment pas été dangereux et que le but est venu d’un de nous (Hugo Bobek, NDLR). C’est dommage.

La venue du Pontet est-elle la dernière chance de vous sauver ?

Oui parce que si nous perdons, ou que nous ne gagnons pas, ce sera très, très compliqué...

La saison actuelle vous rappelle-t-elle celle qui avait aboutie sur la relégation de National à CFA, en 2011?

Non, car nous savions que nous jouions le maintien en National. Cette saison, on pensait jouer le haut de tableau. Pour ma part, cela fait un moment que j’ai compris que ça ne serait pas le cas. J’espère que mes coéquipiers l’ont aussi compris.

En doutez-vous?

Non, mais il faut que tout le monde soit dans le même état d’esprit. Je ne doute pas de ça, sinon j’aurais lâché. Là, je suis persuadé que nous allons nous maintenir à Marignane (dernier match, le 28 mai, NDLR). Nous allons nous en sortir.

De l’extérieur, on ne sent pas de révolte. Faites-vous ce constat ?

Il y a des saisons lors desquelles, dans la même situation, nous étions des guerriers, en mode commando. Même à l’entraînement, c’était limite. Là, ce n’est pas comme ça. Nous n’avons pas non plus les mêmes qualités. Aujourd’hui, il y a davantage de technique peut-être. On verra samedi si on l’aborde de la bonne manière.

Regrettez-vous cet état d’esprit ?

(Silence)

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