Gaëtan Bertrand : «Personne ne lâchera»

  • Trois-quart centre de Rodez la saison passée, le puissant Gaëtan Bertrand fait aujourd’hui les beaux jours de Lavaur.
    Trois-quart centre de Rodez la saison passée, le puissant Gaëtan Bertrand fait aujourd’hui les beaux jours de Lavaur. Repro CP
Publié le , mis à jour
Mathieu Roualdés

Trois-quart centre de Rodez la saison passée, le puissant Gaëtan Bertrand fait aujourd’hui les beaux jours de Lavaur. Demain (14h30), il revient sur la pelouse de Paul-Lignon pour affronter plusieurs de ses ex-coéquipiers. Sans aucune amertume envers son ancien club.

Trois-quart centre de Rodez la saison passée, le puissant Gaëtan Bertrand fait aujourd’hui les beaux jours de Lavaur. Demain (14h30), il revient sur la pelouse de Paul-Lignon pour affronter plusieurs de ses ex-coéquipiers. Sans aucune amertume envers son ancien club.

Êtes-vous impatient de retrouver Paul-Lignon ?

Beaucoup, même si je suis un peu stressé. Je vais revoir plusieurs de mes anciens coéquipiers, le public. Et quand on connaît l’ambiance à Rodez, ça va être sympathique. Si on vous avait dit en début de saison que Rodez et Lavaur se croiseraient en quart de finale du championnat de France...Je n’aurais pas mis une pièce dessus 

Quelle a été la force de Lavaur, promu en Fédérale 1, pour en arriver jusque-là ?

Au départ, c’était le flou car l’équipe comptait beaucoup de recrues. Mais petit à petit, une ambiance s’est mise en place, tout le monde a intégré les systèmes de jeu. Puis les longs déplacements à Massy, Bobigny et Tyrosse, par exemple, nous ont permis de devenir une vraie bande de copains !

Et cet exploit à Aubenas (victoire 28-26 après avoir concédé le nul à domicile, 19-19), comment l’avez-vous construit ?

Avec cet état d’esprit justement! On n’a jamais rien lâché. Pourtant, on a beaucoup défendu (rires). Cela ne s’est pas joué à grand-chose. Et ce sera pareil face à Rodez.

À quel match vous attendez-vous ici ?

Une rencontre très dure. Car Rodez est très costaud devant et possède une très bonne mêlée. Alors, on devra être très bon dans l’envie, le combat et les fondamentaux. Je pense que tout se jouera sur des détails car aucune équipe ne lâchera le morceau. Nous, on va essayer de prendre le maximum de points avant le match retour. Même si je ne suis pas sûr que de recevoir en dernier est un réel avantage... Il n’y a vraiment pas de favori dans ce quart de finale.

Vous ne regrettez donc pas votre choix d’avoir filé à Lavaur cet été ?

Non. On ne m’avait dit que du bien de ce club et je le constate tous les jours. Il y a une magnifique ambiance et c’est un club sain.

Vous étiez parti de Rodez quelque peu fâché... Êtes-vous toujours amer ?

Non. J’ai hâte de retrouver ce club. Je suis parti car Rodez me devait de l’argent. J’avais fait une bonne saison et je n’ai pas compris pourquoi on ne me donnait pas ce que je méritais quand, à côté, on augmentait d’autres joueurs. Je ne suis pas persuadé que le SRA voulait me conserver...

Vous n’êtes donc pas surpris de la crise financière traversée par le SRA cette saison ?

Non, mais c’est malheureux pour le club. Et pour nous, je ne pense pas que ce soit très bon...

Pourquoi ?

Car les joueurs ont davantage dû se resserrer dans ces conditions. Et ils auront à cœur de prouver que leur place est bel et bien en Fédérale 1 !

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?