De Barros (SRA) : "On prend tous notre pied"

  • À 30 ans et pour sa huitième saison sous les couleurs du Stade Rodez Aveyron, Alexandre De Barros avoue « prendre son pied ».
    À 30 ans et pour sa huitième saison sous les couleurs du Stade Rodez Aveyron, Alexandre De Barros avoue « prendre son pied ». Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Recueillis par Mathieu Roualdés

Le Stade Rodez Aveyron se déplace à Lavaur aujourd'hui en quart retour du trophée Jean-Prat de fédérale 1. Dimanche dernier, il s'était imposé 32 à 24.

Ces huit points d’avance acquis lors du match aller (32-24) vont-ils réellement peser demain à Lavaur, pour le retour?

Oui car huit points, c’est déjà plus qu’un essai transformé. Et je me souviens des phases finales de fédérale 2 dans lesquelles, ça se jouait souvent à rien. Et où tous les points d’avance comptaient... On l’a d’ailleurs vu à Limoges lors du tour précédent !

Cette formation de Lavaur vous a-t-elle surpris lors du match aller quand, distancée, elle est parvenue à revenir dans le match?

Cela fait trois matches que cette équipe revient de nulle part. Elle est euphorique en fin de rencontre et il faudra se méfier. Maintenant, je ne suis pas surpris car si Lavaur est à ce stade, c’est qu’il le mérite. Et on l’a vu. C’est une très belle équipe et ce sera très compliqué dimanche.

Quelle sera la clé de la rencontre selon vous?

À ce stade de la compétition, ça se joue au mental. Et surtout au niveau de la discipline. L’équipe la plus sérieuse prendra un sérieux avantage. Ce qui est certain, c’est qu’on ne pourra pas se permettre de jouer à 13 et à 14 comme lors du match aller.

Derrière, l’équipe semble encore avoir du mal à s’exprimer. Cela vous inquiète-t-il?

Je pense qu’il ne faut pas être plus bête que la moyenne. Notre force, c’est devant. Alors, on appuie dessus. Quand on trouve ce qui fonctionne, il ne faut pas chercher midi à 14 heures. Et les gars de derrière ont de grandes qualités, ils galopent ! Sur une rencontre, ils peuvent créer la surprise. Cela ne m’inquiète pas du tout.

Une demi-finale du trophée Jean-Prat est en jeu. Quand on arrive à ce stade, à quoi pense-t-on?

On veut toujours plus ! On revient de très loin et la saison est déjà magnifique. Maintenant, il ne faut pas se retourner le cerveau et tout donner. En espérant arriver le plus loin possible. En fédérale 2, on avait perdu en demi-finale... J’aimerais bien goûter à une finale, cette fois.

Une telle saison doit vous donner envie de poursuivre l’aventure...

Bien entendu ! Mais si tout se passe bien, que l’état d’esprit est super, qu’on est tous bien dans nos têtes, c’est grâce au travail des dirigeants. Ils nous mettent dans d’excellentes conditions, alors on est serein et relâché. Puis, les mecs du groupe sont vraiment supers. Il n’y a pas de mercenaires, chacun tente de gagner sa place honnêtement. Bref, on prend tous notre pied et je pense que cela se ressent sur le terrain car on avance en véritable équipe.

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