Naucelle : « Préserver la qualité de vie de notre village »

  • Loïs, Priscilla, Pauline et Émilie sont tous les quatre scolarisés au collège Saint-Martin de Naucelle. Ils devront bientôt quitter leur village natal pour rejoindre un lycée de la région.
    Loïs, Priscilla, Pauline et Émilie sont tous les quatre scolarisés au collège Saint-Martin de Naucelle. Ils devront bientôt quitter leur village natal pour rejoindre un lycée de la région. Philippe Henry / Centre Presse Aveyron
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Philippe Henry

"Ma commune à la Une". Au collège Saint-Martin, 80 % des élèves sont internes. Parmi eux, quatre jeunes Naucellois s’imaginent de quoi leur avenir sera fait. S’ils apprécient particulièrement leur cadre de vie, ils entendent bien le préserver.

Ils n’ont qu’une hâte : retourner se défouler sur les terrains ensoleillés et verdoyant de leur collège Saint-Martin. C’est dans ce cadre exceptionnel que ces quatre enfants naucellois passent le plus clair de leur temps. Loïs, Pauline, Priscilla, tous trois âgés de 13 ans et Emilie, 12 ans, sont tous les quatre très attachés à leur village et son cadre de vie.

"Avec les copains, on aime bien faire du vélo, se balader autour de l’étang de Bonnefond", raconte Loïs qui jouent le week-end avec les autres jeunes du club de football de Naucelle. "D’ailleurs, on voudrait bien que ses abords soient refaits", lance-t-il dans un grand éclat de rire. Chacun est investi soit dans des clubs de sports, par exemple les quilles pour Priscilla, ou les associations pour les autres. "Il manque tout de même une salle pour les jeunes", glisse Priscilla. Aujourd’hui, nos quatre jeunes s’épanouissent à Naucelle.

"Envie de voir autre chose"

Mais quand sera-t-il dans 20 ans ? Difficile pour eux d’y répondre. Mais ils ont chacun leur petite idée. Ils savent en tout cas qu’ils devront quitter Naucelle pour poursuivre leur scolarité au lycée. "Moi, ça ne me fait pas peur", glisse Priscilla. "Même si c’est toujours difficile de changer d’endroit, j’ai aussi envie de voir autre chose."

Mais sans doute reviendront-ils, une fois leurs études achevées? "Pourquoi pas, moi j’aimerais être pâtissière et mes parents tiennent une boulangerie", glisse Émilie. Sauf qu’avec le vieillissement démographie, les enfants craignent "la disparition des écoles" à Naucelle. Mais ce qui les inquiète peut-être le plus, c’est l’altération de leur cadre de vie. Avec l’arrivée de la 2x2 voies, Priscilla se soucie "de cette grande route qui arrive jusqu’ici".

"On se dit que si c’est ça aujourd’hui, ça peut être pire demain", avance Pauline. "Mais nous voulons préserver la qualité de vie de notre village." En tout cas, tous promettent de préserver cet environnement qui leur est si cher.

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