Affaire Wilson aux assises de l'Aveyron : quelles relations entre l’accusé et la victime ?
Vabre-Tizac et sa région sont un véritable refuge pour les expatriés anglais, néerlandais ou belges. Jeudi, les interprètes ont eu fort à faire pour traduire les déclarations de chacun des témoins appelés à la barre de la cour d’assises. Un par un, les voisins ou les proches de la disparue Patricia Wilson vont apporter leur témoignage, et expliquer leur rôle avant, pendant et après le 17 août 2012, jour de la disparition de l’Anglaise. Ils ont tenté d’éclairer les jurés sur la relation que Jean-Louis Cayrou entretenait avec Patricia Wilson, et sur la personnalité de l’accusé. Une Britannique résidente à La Fouillade, confie avoir employé Jean-Louis Cayrou pendant près de dix ans pour l’entretien de son jardin. "Il a toujours été poli, toujours gentil", raconte la septuagénaire.
"Il a pris l’ascendant sur elle"
Puis, au mois d’août 2012, celle-ci s’étonne du changement d’attitude de Jean-Louis Cayrou. Elle recueille les confidences "spontanées" de Cayrou qui lui parle "d’une relation venant de s’achever". Dans "le club anglais" de Vabre-Tizac, la rumeur circule vite. Jean-Louis Cayrou se confesse de nouveau à un Britannique, un enseignant à la retraite. "Il m’a dit qu’il avait peur de Patricia Wilson. C’était la première semaine d’août (2012, NDLR). Pour moi c’était une surprise", relate le retraité. Puis vient le témoignage de Patricia Forhig, 81 ans, la tante de Patricia Wilson. Elle décrit le retour en Angleterre de Marcus Donald, le compagnon de la disparue, la déprime de «Pat» suite à ce départ. Puis la rencontre avec Cayrou.
"Progressivement Jean-Louis a pris l’ascendant sur elle. Il lui donnait des ordres
"Un gros volume d’appels"
Dans la matinée de jeudi, l’enquêteur chargé d’étudier les relevés téléphoniques de Patricia Wilson a été entendu. Il parle "d’un gros volume d’appels entre le 1
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?