Alex Vaffier n’a pas perdu espoir

Il reste encore une vingtaine de minutes à jouer contre Chambéry, dimanche à Paul-Lignon au cours de la demi-finale aller. Alexandre Vaffier attaque une nouvelle fois la ligne. Plaqué, il tombe sur son épaule gauche. Le soigneur est appelé, le demi d’ouverture ne reprendra pas la rencontre. Sorti en grimaçant, il craint une luxation acromio- claviculaire. La radio passée le soir même aux urgences à Rodez n’est pas suffisante. Il a dû attendre mardi midi une IRM pour... retrouver le sourire.

«Il n’y a rien de très grave, pas d’arrachement ligamentaire, se réjouit le jeune buteur et demi d’ouverture sang et or. Ça a bougé, c’est certes encore douloureux mais je n’ai pas fait une croix sur ma participation au match retour». Tant et si bien que «le moral est remonté en flèche». «J’étais assez pessimiste dimanche soir mais, comme les nouvelles sont rassurantes, je veux y croire», insiste-t-il, croisant les doigts de la main droite. Et de poursuivre : «Je garde mon bras gauche le plus immobile possible, je me soigne en faisant du kiné pour être rétabli le plus rapidement».

Opéré en 2012 de l’épaule droite, quand il évoluait à Aix-en- Provence, Alexandre Vaffier a «déjà donné». Pour ses premières phases finales, il ne vivrait «pas très bien» de ne pas jouer dimanche. «Cette finale, on la veut et il y a un coup à jouer. Il ne faut pas avoir de regrets», conclut-il.