Braley, un pôle écologique au cœur de la zone des Calsades

  • Christian Braley et Ludivine
    Christian Braley et Ludivine José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Depuis 1972, année de sa création, l’entreprise Braley n’en finit plus de grandir.

A Bozouls, Christian Braley, entrepreneur autodidacte, a mis en place sur 17 hectares un véritable centre de tri, de traitement et de recyclage de déchets sur 6200 m² couvert. Tous types de déchets; cela va en effet des déchets verts aux déchets industriels banals (papier, emballage, cartons, plastique, ferraille, gravats..) en passant par la collecte sélective des ménages (sacs jaunes); les déchets dangereux dits DD (pots de peinture, solvants..) ; les films plastiques venus du monde de l’entreprise et du secteur agricole; les déchets d’équipements électrique ou électronique. Un point fort du pôle environnement de l’entreprise et est leader du sud de la France. Les déchets redeviennent matières premières. 

Doté d’outils particulièrement performants de tri (équipement d’électroaimants), quelque 60 000 tonnes de bois transitent chaque année à l’entreprise et après transformation et revalorisation ces déchets redeviennent briquette de chauffage, plaquettes pour panneaux ou pour paillage ou encore compost pour nourrir la terre.

Si l’entreprise Braley c’est quelque 2800 bennes de 7 à 40 m3 pour la location adaptées à tous types de besoins, c’est aussi un producteur d’énergies renouvelables. Elle fut une des toutes premières à se lancer en Aveyron dans l’installation massive de panneaux photovoltaïques; un hectare de panneaux a été installé sur les bâtiments.

Toujours dans l’innovation

Le rayonnement solaire permet de produire à la fois de l’électricité (quelque 950 000kw produit annuellement) mais aussi de l’énergie thermique. Et l’aventure continue toujours dans l’innovation par la mise en place d’une production et de distribution d’hydrogène (première en France prévue début courant 2017); en captant l’électricité non utilisée ou l’acheter quand son prix est au plus bas, la nuit et la réutiliser (électricité fatal).

Ce courant électrique alimente un électrolyseur qui produit de l’hydrogène à l’état gazeux; ensuite il s’agit de stocker ce gaz compressé dans une géo-membrane, avant d’approvisionner le véhicule électrique équipé d’une pile à combustible. «Tout en ne rejetant que de l’eau» souligne Christian Braley, soutenu et accompagné par Renée, son épouse, et ses enfants Ludovic et Ludivine, qui ont rejoint l’entreprise, le dirigeant continue son chemin avec toujours pleins de projets en tête.

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