Jeune Montagne : «La vente de produits transformés marque un palier»

Nous pouvons affirmer, que malgré l’importance des détournements, la solidité financière de l’ensemble du système Jeune Montagne n’en est en rien altérée et ne présente aucune fragilité» Lors de l’assemblée générale de Jeune Montagne qui s’est tenue à St-Rémy-de-Montpeyroux Gilbert Cestrières, président de la coopérative, s’est montré direct sur le sujet qui a lourdement marqué la coopérative en 2015. 

La grande distribution puis l’export

La fraude n’impacte pas la coopérative nord aveyronnaise qui voit, toutefois pour la première fois, son activité se stabiliser. «Pour la première fois, l’activité générée par la vente de produits transformés marque un palier», a indiqué en effet Gilbert Cestrières, dont le but est de rassurer à la fois salariés et clients dans un contexte difficile avec la fin de l’instauration des quotas laitiers.

Pour cette raison, la coopérative a pour ambition de «se recentrer en mettant aux normes ses ateliers pour obtenir des certifications permettant de vendre à la grande distribution». Trois ans sont nécessaires pour atteindre l’objectif : celui de se lancer à terme dans le marché de l’export. Avec une collecte de +6% de lait encore en 2015 malgré une conjoncture délicate, le palier ne marque pas le pas mais un tournant nécessaire pour la coopérative en s’ouvrant vers l’étranger.