La station d’épuration de Villefranche modernisée et sécurisée

  • Le maire Serge Roques, Gérard Lacassagne (adjoint en charge de l’eau et de l’assainissement) et Jean-Pierre Olivier (services techniques) lors d’une visite.
    Le maire Serge Roques, Gérard Lacassagne (adjoint en charge de l’eau et de l’assainissement) et Jean-Pierre Olivier (services techniques) lors d’une visite. CP
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Centre Presse Aveyron

À La Prade, la mairie va engager 66 000€ pour un meilleur fonctionnement du site.

Construite en 1993 et ouverte au tout début de l’année suivante, sous le mandat du maire Jean Rigal-jusque-là, les eaux usées et pluviales se déversaient dans la rivière Aveyron-, la station d’épuration de La Prade n’a eu de cesse de pousser ses murs depuis.

Endroit méconnu des Villefranchois situé au bout de la zone des Gravasses, il n’accueille presque plus de scolaires, la faute à des règles de sécurité évolutives et forcément drastiques. Deux agents de la société Degrémont (Christophe Bou et Christophe Franques) sont chargés de veiller à son bon fonctionnement au quotidien: analyses des eaux, accueil des chauffeurs de camions de vidange, maintenance, entretien... et, même, paysagistes puisque leurs mains vertes font des merveilles, notamment pour les rosiers.

En vingt-deux ans, les exigences électriques et électroniques ont beaucoup évolué et des machines sont donc devenues, pour certaines, obsolètes, sachant que les constructions un peu plus récentes (serres solaires et poste de dépotage de matières de vidange notamment) ne sont pas reliées au tableau de bord général installé dans le bureau des agents. La mairie a ainsi décidé d’améliorer le système de supervision.

Par ailleurs, et même si la station d’épuration est au bout d’un chemin peu emprunté, des entrées de personnes non autorisées ont déjà provoqué des situations à risques; on y entrerait presque comme un moulin ! Du coup, là également, la commune va mettre la main à la poche pour sécuriser le site; et il est également prévu quelques aménagements dans le bâtiment qui «loge» les deux agents.

Le montant de la facture s’élèvera à 66 000€ et le tout sera opérationnel avant la fin de l’année. «À partir de là, nous aurons un œil sur toutes les composantes de la station et nous pourrons intervenir rapidement si besoin est, explique Christophe Bou. Quant à l’accès au site, il y aura donc un contrôle par badge permettant de gérer les plages d’ouverture et de tracer les entrées autorisées.» 

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