Le promu villefranchois n’a pas tenu son pari

  • Avec seulement cinq victoires et une descente à la clé, Daniel Ngondala-Puertas et ses équipiers ont vécu une saison frustrante.
    Avec seulement cinq victoires et une descente à la clé, Daniel Ngondala-Puertas et ses équipiers ont vécu une saison frustrante. Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Nationale 3. S’appuyant sur un effectif similaire a celui qui lui a permis de monter, le club aveyronnais a vécu une saison galère, soldée par une relégation, de nombreuses défaites et le départ de l’entraîneur Alexandre Vergniory.

Un petit tour et puis s’en va. Après plus de 20 ans d’attente, le Basket-ball villefranchois a renoué avec les joies du niveau national, cette saison. Mais les retrouvailles ont été de courtes durées, puisque le promu n’a pas réussi à se maintenir et évoluera de nouveau en prénational en septembre. À moins que le club aveyronnais ne soit repêché in extremis (lire par ailleurs).

Comme le laissait prévoir la première rencontre (large défaite à domicile 87-61 face au Réal Chalossais), la saison du BBV a été délicate sur le plan sportif. Les Villefranchois, qui comptaient comme seule recrue Daniel Ngondala-Puertas, ont quasiment tout le temps été en position de relégable et ont dû attendre la cinquième journée pour goûter enfin au succès (Agen, 98-92). Ils n’ont au total enregistré que cinq victoires, dont une sur tapis vert face à Colomiers. Et ont aussi essuyé quelques larges revers, notamment à Mongaillard (107-58) et à Rodez (97-48). «Nous avons payé notre manque d’expérience, explique la présidente Stéphanie Viguié. Hormis notre recrue, personne n’avait joué plus haut qu’en prénational.»

En dehors des parquets, la saison a également été agitée. L’entraîneur Alexandre Vergniory a quitté son poste en cours d’exercice. Il a jeté l’éponge en février, quelques jours après une défaite à Agen (85-67) et surtout un vote de défiance du bureau à son égard. Sébastien Delon, en charge de l’équipe réserve, a pris sa succession sur le banc pour les sept dernières rencontres de la saison. Sans plus de succès. «Avec le recul, nous n’aurions pas dû prendre cette décision, poursuit la présidente Stéphanie Viguié. Cela a déstabilisé le groupe, sans provoquer de meilleurs résultats.» Et sans permettre au BBV de sauver sa tête.

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