Des toilettes écologiques trônent à Rodez

  • Marie-Claude Carlin, élue en charge de l’environnement et Jean-Marc Teyssié, responsable du service environnement ont inauguré les toilettes naturelles, lundi dernier.
    Marie-Claude Carlin, élue en charge de l’environnement et Jean-Marc Teyssié, responsable du service environnement ont inauguré les toilettes naturelles, lundi dernier. Salima Ouirni
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Centre Presse Aveyron

Éric Terrisson et Etienne Favié ont mis en place des toilettes écologiques ne nécessitant pas de branchements électriques ni au circuit d’eaux usées.

Les phytotoilet prendront-elles la place des sanisettes un jour? Après le prototype installé au Gué-de-Salelle, aujourd’hui, ce sont plusieurs communautés de communes qui s’intéressent à ces toilettes 100% naturelles inventées par deux Ruthénois, Éric Terisson et Étienne Favié. Les deux jeunes associés se sont installés à la pépinière d’entreprises de Rodez Agglo, en juin 2015 (un an après sa création).

Depuis, ils ont créé un chiffre d’affaires de 50 000€ (pour la seule activité de la location de toilettes sèches dont ils font commerce aussi). Ils ont bon espoir d’aller plus loin. En effet, si la commercialisation des phytotoilettes n’a pas encore débuté, Éric Terisson et Étienne Favié commencent à avoir des contacts avec des collectivités, dans le sillage du chemin de Compostelle.

Citons le Puy en Velay, Cahors, la communauté de communes de Marcillac-conques, celle de Quercy-Blanc (Lot), par exemple. «Rien n’est concret pour l’instant, mais nous commençons à faire des devis et à répondre à des appels d’offres», reconnaît Éric Terrisson, qui espère un développement rapide de cette solution moderne et respectueuse de la nature.

Une économie de 20 000 litres d’eau par an

Ces phytotoilettes fonctionnent en effet grâce à un panneau solaire et aucun branchement électrique n’est requis. À l’intérieur des toilettes, pas de chasse d’eau, non plus. Les circuits sont autonomes. Pour le circuit de phyto-épuration, le système utilise l’eau de récupération issue de la pluie. Les matières liquides sont séparées des matières solides.

Ainsi, les selles tombent directement dans un récupérateur où les vers lombricomposteurs les digèrent pour en faire du compost qui est ensuite récupéré. Les urines sont diluées par l’eau de pluie et filtrées à travers les plantes installées dans la structure en bois. Grâce à ce système, les inventeurs promettent une économie de 20000 litres d’eau par an pour une cinquantaine de passages par jour. L’autre avantage étant aussi que ces cabinets sont parfaitement t adaptés aux sites touristiques et naturels comme les parcs, les chemins de randos etc. 

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