À cause de la météo, les 25 aérostiers venus pour l’occasion n’ont pas pu décoller une seule fois du week-end. Les organisateurs se tournent désormais vers 2018.
La déception était de mise hier soir dans les rangs de l’association Vol libre en ballon, organisatrice de Ballons et Bastides en Rouergue. La faute à une météo capricieuse qui a sévi tout le week-end. «C’est la première fois en 9 éditions que les ballons restent cloués au sol pendant les deux jours de la manifestation», se désole Nicolas Rouziès, trésorier de l’association présidée par Claude Desjardins.
«Samedi, c’était à cause de la pluie et dimanche, c’est le vent qui est venu jouer les trouble-fête», poursuit-il. En effet, toute la journée de dimanche, des rafales de vent à 17 nœuds (30 km/h), ainsi que des courants tourbillonnants et un temps à l’orage ont baigné le Villefranchois. Un secteur où l’air d’un mois de juin normal aurait dû doucement porter les vingt-cinq équipages réunis pour l’occasion. Dommage donc, pour ces aérostiers qui, pour certains, n’ont pas hésité à traverser la France afin de prendre part à l’événement.
«Encore 2 ans pour y penser»
Car au final ils n’auront pas vu, une seule fois, le Rouergue du ciel. Tant pis aussi pour les spectateurs toujours friands de ce genre de manifestation. Et que dire des quelque 50 privilégiés qui avaient été désignés pour embarquer à bord des nacelles pour un baptême de l’air en montgolfière aux côtés des aérostiers. Histoire de ne pas ajouter de déception à la déception des spectateurs, les organisateurs ont demandé aux équipages de rester, hier soir, avec leur matériel, à côté de l’aérodrome de Graves.
«Dans l’esprit des gens, vu qu’il ne pleut pas, ils imaginent que les ballons vont pouvoir s’élever dans les airs», explique Nicolas Roziès. «Or, il y a trop de vent, c’est instable. Alors histoire de permettre à ceux qui n’ont jamais vu à quoi ressemble une montgolfière de près, on a décidé d’en gonfler une. Mais elle ne décollera pas», précise-t-il.
«Tout cela est bien triste, car, on ne s’imagine pas, mais préparer ce genre d’événement, nous a demandé six mois de travail», ajoute le trésorier de l’association le regard déjà tourné vers la prochaine édition... en 2018. «Ça sera la dixième, on devrait préparer quelque chose de spécial. Mais, on ne sait pas trop quoi encore. En même temps, on n’est pas trop pressés, on a encore 2 ans pour y penser», conclut-il.
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