Braley à Bozouls: 25 millions d'euros partis en fumée

  • Une fumée blanche se dégageait encore hier du bâtiment situé dans la zone des Calsades à Bozouls. Les dégâts sont considérables. En terme financier, ils se montent à 25 millions d'euros.
    Une fumée blanche se dégageait encore hier du bâtiment situé dans la zone des Calsades à Bozouls. Les dégâts sont considérables. En terme financier, ils se montent à 25 millions d'euros. Olivier Courtil
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Olivier Courtil

Le bâtiment qui a pris feu vendredi soir à Bozouls, n'est toujours pas complètement éteint. Les dégâts sont considérables.

La fumée qui se dégage du hangar de 4700 m2  est passée du noir vendredi soir au blanc hier mais le constat est le même: tout a brûlé dans ce bâtiment stratégique du pôle environnement de l’entreprise Braley situé dans la zone des Calsades à Bozouls. En effet, celui-ci abritait la dernière machine de tri, achetée voici deux ans, sans parler des panneaux photovoltaïques et de la zone de stockage (lire notre information publiée vendredi)

Christian Braley: "C'est catastrophique"

Ce qui faisait dire hier à Christian Braley, responsable de l’entreprise éponyme : «C’est catastrophique! C’est 25 millions d'euros partis en fumée. On se pose la question de savoir comment continuer à travailler mais il n’y aura pas de chômage technique. Il faut qu’on assume, on va se débrouiller en trouvant d’autres lieux de stockage et en mettant tout le monde sur le pont». Pour rappel, le feu s’est déclaré vendredi vers 18h30, soit deux heures après la fermeture du site. De fait, il n’y a aucune victime. C’est un voisin qui a alerté l’entreprise. Deux salariés, Aurélie, ingénieure, accompagnée de Lionel, se sont rapidement rendus sur les lieux, tentant d’éteindre en vain le départ de feu, à l’aide d’un tuyau RIA et de pelles. «Les pompiers n’ont pas pu arroser le bâtiment à cause des panneaux photovoltaïques mais ils ont protégé le reste du site pour éviter toute propagation. On a pu sauver du matériel, des bennes mais la nouvelle machine de tri avec ses tapis en caoutchouc a brûlé», confie Christian Braley, alerté, lui, par son épouse en pleurs au téléphone.

"Les trois dernières bennes sont à l'origine du sinistre"

Et de confier: «On ne s’y attendait pas du tout. Dans cette histoire, le côté positif est que cela soit arrivé en plein jour et qu’il y a des témoins. On sait aussi que ce sont les trois dernières bennes amenées qui sont à l’origine du sinistre».Le maire Jean-Luc Calmelly s’est rendu encore hier matin sur les lieux, conscient de la gravité de la situation sur ce site qui a ouvert en 2003. L’entreprise, elle, fut fondée en 1972 et, emploie 48 salariés. Reste à l’enquête de faire la lumière sur ce sinistre qui n’est pas le premier sur ce site de Bozouls. «Il y a 3-4 ans le hangar à bois avait brûlé mais les dégâts n’étaient pas du tout comparables», conclut l’entrepreneur.

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