Liaison aérienne Paris-Rodez : les "Experts" bloqués à Paris

  • Luka et Nikola Karabatic, ce matin, à l'aéroport Paris-Orly.
    Luka et Nikola Karabatic, ce matin, à l'aéroport Paris-Orly. DR / Centre Presse Aveyron
  • Liaison aérienne Paris-Rodez : les "Experts" bloqués à Paris
    Liaison aérienne Paris-Rodez : les "Experts" bloqués à Paris DR / Centre Presse Aveyron
Publié le , mis à jour
Lola Cros

Moins de six mois après sa prise de fonction sur la liaison Rodez-Paris, la compagnie aérienne britannique Eastern Airways se serait sûrement bien passée de ce fâcheux coup de pub. En effet, selon nos informations, depuis mardi 20 heures, une trentaine de passagers se retrouve bloquée dans l'aéroport Paris-Orly, depuis lequel aucun avion n'a décollé vers Rodez.

Manque de chance, de nombreux regards étaient tournés vers l'aéroport de Rodez ce mercredi matin. En effet, l'équipe de France de handball était attendue ce mercredi à Rodez, pour dix jours de préparation aux JO de Rio d'août. Et si une partie de l'équipe est arrivée, comme prévu, à l'auberge de Fontanges entre midi et deux, une dizaine de joueurs et membres du staff était attendue par l'avion de 8 heures au départ de Paris. Pour une arrivée à Rodez sur les coups de 9 heures. Parmi eux, les frères Nikola et Luka Karabatic, Luc Abalo, le gardien Thierry Omeyer, les jumeaux Nyokas.

"Une honte"

Après une première annulation à 8 heures, le deuxième vol de la journée, à 11 heures, a été supprimé. Finalement, vers 14h30, la bande des "Experts" a été routée vers Toulouse. Laissant à Orly la trentaine de passagers toujours sur le carreau, totalement désespérés par la situation. "Parmi nous, il y a une personne âgée en fauteuil roulant et cinq enfants qui voyagent sans leurs parents pour les vacances. Toutes les dix minutes, on nous promène d'un bout à l'autre du terminal, mais nous ne savons rien de la situation. La compagnie ne dispose d'aucun agent à Orly. C'est une honte", raconte à Centre Presse un voyageur, sur place.

Et ce même voyageur de résumer son calvaire : "On nous dit, mardi à 20h10, que le départ est retardé à cause d'une grève. 21h10 : contrôle de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), on nous dit qu'on partira bientôt. 22h30 : tout est soit-disant bon, mais il est trop tard pour décoller. Minuit : on nous propose une chambre d'hôtel, que l'on rejoint à 1 heure du matin. 6 heures ce mercredi : réveil. Puis de 8 heures à 11 heures, on nous dit qu'on va partir mais les versions varient toutes les dix minutes. Depuis, on a vu passer un mécanicien, arrivé de Rodez, et d'après les informations données, le personnel attendrait un document venant du Brésil." Finalement, c'est à 16 heures que les passagers ont pu regagner l'avion. Avec 20 heures de retard.

Contacté, le directeur de l'aéroport de Rodez, Eric Bonneton confirme qu'aucun décollage n'a pu être effectué. Ajoutant qu'un avion "dépêché depuis Toulouse" est parti de Rodez à 12h15 ce mercredi. "Tout devrait rentrer dans l'ordre d'ici la fin de l'après-midi. Pour l'heure, il m'est impossible de vérifier certaines informations, notamment la cause officielle du problème. D'après ce que je sais, il ne s'agirait pas d'un problème technique mais d'un problème administratif."

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?