Dans la famille Pélamourgues...

  • La famille Pélamourgues au grand complet avec François et Laurence, les parents, et Arthur (16 ans) 
et Marine (18 ans), les deux enfants. Cette fois-ci, c’est le garçon qui sera dans le baquet de droite...
    La famille Pélamourgues au grand complet avec François et Laurence, les parents, et Arthur (16 ans) et Marine (18 ans), les deux enfants. Cette fois-ci, c’est le garçon qui sera dans le baquet de droite... José A. Torres
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S.C.

Rallye du Rouergue. Après plus de 20 ans passés dans le baquet de droite de son mari François, Laurence Pélamourgues laisse sa place à son fils Arthur, âgé de 16 ans.

Chez les Pélamourgues, le rallye est vraiment une affaire de famille. Si Laurence a attaqué la première il y a près d’un quart de siècle, toujours en tant que copilote, François a lui fait ses débuts deux ou trois ans plus tard. C’est d’ailleurs sur un rallye, celui de Fronton, en 1995, qu’ils se sont rencontrés. Depuis, le duo Pélamourgues s’est fait un nom dans la galaxie des rallyes régionaux et nationaux.

«Nous n’avons pas toujours couru ensemble, car Laurence faisait beaucoup de terre et moi ce n’était pas ma tasse de thé», explique François qui a depuis été converti à la terre par son épouse, avant d’enchaîner : «Nous avons toujours participé à quelques épreuves ensemble chaque année et depuis que Bruno Monestier (copilote de François, NDLR) a arrêté il y a quelques années nous courrons tout le temps ensemble».

Mais voilà, après toute ces années de course, Laurence n’a plus la même motivation et parle de retraite. «J’ai envie de souffler, de ne pas toujours penser rallye le week- end. J’ai totalement arrêté les rallyes sur terre et, même si cette année, j’ai fait Marcillac avec François, je ne sais pas si j’en referai d’autres», confie-t-elle. 

« Je suis un père indigne ! »

C’était donc pour Arthur, 16 ans, l’occasion de faire ses premiers tours de roues officiels aux cotés de son père lors du récent rallye de Saint-Geniez. «Je lui avait promis que, en fonction des résultats scolaires, il ferait le Rouergue avec moi.  Nous avons commencé par Saint-Geniez, histoire de faire une première mise en jambes, mais j’étais confiant car il a toujours baigné là-dedans et a toujours été passionné», glisse un papa pas peu fier. Et d’ajouter : «J’ai d’ailleurs fait la même promesse à Marine, ma fille de 18 ans, si elle obtenait son bac». Il y aura donc un quatrième membre de la famille Pélamourgues dans la Clio sur le Rouergue 2017 puisque Marine a décroché son bac mardi !

Quant au fait de savoir si pour François courir aux cotés de son fils lui fait envisager la course différemment, et bien non «J’ai parfois l’impression d’être un père indigne ! déclare-t-il, un brin malicieux. Car, pendant les spéciales, je suis avec un copilote comme les autres. Bien sur, c’est mon fils mais cela ne change rien. En course, nous avons des rapports pilote- copilote. Une fois la spéciale terminé, c’est différent mais Arthur se conduit déjà en professionnel et nous avons des échanges sur le pilotage, la mécanique...».

François en garde-t-il un peu sous la pédale quant il court en fa- mille ? «Je ne pense pas, il n’y a pas de différence. De toute manière, je ne suis quasiment jamais à la limite, j’en ai toujours un peu sous le pied. C’est certainement ce qui m’a permis de terminer de nombreuses épreuves», se réjouit- il. Par exemple le Rouergue au- quel il a participé 19 fois et terminé 18 ; l’abandon étant dû à un problème mécanique. Gageons que, pour sa 20e participation, il sera encore à l’arrivée et peut-être dans le top 10, qu’il a souvent tutoyé sans jamais l’intégrer. Ce qui serait une belle récompense pour le duo François-Arthur.

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