Nikola Karabatic : Rodez, « on ne pouvait pas rêver mieux »

  • Mercredi à Fontanges.
    Mercredi à Fontanges. José A. Torres / Centre Presse
Publié le
Aurélien Parayre

Handball. En marge de la divulgation de la liste pour les JO (lire plus bas), un point presse était au menu hier à Fontanges, camp de base du stage des Experts dont le départ est prévu samedi. L’occasion pour la star du PSG d’évoquer le "super accueil" de Rodez.

Comment vous sentez-vous à Rodez ?

On se sent bien. Je fais partie des joueurs de l’équipe qui connaissaient Rodez puisqu’on y était déjà venu il y a 12 ans (avec Mickaël Guigou, Thierry Omeyer et Daniel Narcisse, pour préparer les JO 2004, NDLR). On est super bien accueillis. On est dans de bonnes conditions. Et les gens sont super sympas avec nous. On ne pouvait pas rêver mieux.

Dans le choix de Rodez comme ville hôte de ce stage, sa relative tranquillité a été importante. Vous vous y retrouvez ?

(Rires) On a quand même fait pas mal d’autographes et de photos. Mais c’était toujours dans la simplicité et dans la bonne humeur. On est allé dîner en ville samedi dernier, on a croisé pas mal d’habitants de Rodez, on a fait des photos et des autographes mais on voyait qu’ils étaient tellement heureux de nous voir que ça nous faisait plaisir aussi. La tranquillité, c’est plutôt dans le cadre de l’hôtel (l’hostellerie de Fontanges) où l’on est super bien, au calme. On est proche de la nature et on en profite.

Vous parliez de votre venue il y a 12 ans. Des souvenirs précis de votre passage ?

On logeait déjà ici, à Fontanges. Le programme était similaire. On était aussi allé déjeuner en ville, chez Bras aussi, c’est un super souvenir. On devait aller visiter le viaduc de Millau, mais en travaux, on n’avait pas pu monter. Je me rappelle que l’on avait été aussi très bien accueilli. On n’a pas l’occasion de venir souvent avec l’équipe de club ou de France. Donc on sent que quand on vient, les gens sont vraiment heureux de nous voir.

Il y a 12 ans, vous étiez le «petit jeune» de l’équipe. Aujourd’hui vous êtes le leader, ou tout du moins un de ses cadres. Est-ce que vous prenez plaisir à transmettre à ceux qui aujourd’hui sont à la place du jeune Karabatic de 2004 ?

Bien sûr. Je prends surtout du plaisir à voir que tous les nouveaux qui arrivent sont dans la lignée de l’équipe de France, partagent ses valeurs: le respect, le dépassement de soit, la fraternité. Pas besoin, en tant qu’ancien, de forcer ou de leur expliquer ce qu’est l’équipe de France. Je pense qu’ils en ont déjà conscience et c’est ça qui est magique. C’est un bonheur d’évoluer avec une équipe comme ça.

Vous qui avez connu beaucoup de préparations pour des rendez-vous capitaux, JO, Mondiaux ou Euro, y a-t-il des signes qui montrent que ça va sourire à Rio ?

En tout cas, tous les voyants sont au vert. Quand on voit le sérieux, l’investissement des joueurs à l’entraînement... On joue tous gros et on a tous montré qu’on est à fond et qu’on va tout donner. Mais c’était déjà le cas lors des différentes préparations. Et à ce niveau-là, on n’avait pas d’inquiétude, on savait que tout le monde serait investi. Après, une bonne préparation peut nous mettre sur de bons rails, mais elle ne nous garantit pas forcément la médaille.

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