L'ouverture dominicale des commerces fait grincer des dents à Villefranche

  • Jérôme Nigris, (ici à droite)le secrétaire de l’union locale, qui fustige notamment la position des deux plus grandes surfaces alimentaires de la ville.
    Jérôme Nigris, (ici à droite)le secrétaire de l’union locale, qui fustige notamment la position des deux plus grandes surfaces alimentaires de la ville. Archives CP
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Le syndicat Force ouvrière monte de nouveau au créneau dans un dossier qui revient chaque été. Entretien avec Jérôme Nigris, le secrétaire de l’union locale, qui fustige notamment la position des deux plus grandes surfaces alimentaires de la ville.

Le syndicat Force ouvrière monte de nouveau au créneau dans un dossier qui revient chaque été. Entretien avec Jérôme Nigris, le secrétaire de l’union locale, qui fustige notamment la position des deux plus grandes surfaces alimentaires de la ville.

Dimanche dernier, Carrefour et Leclerc ont ouvert leurs portes toute la matinée. Qu’en pensez-vous ?

Nous avons toujours eu une position très claire sur le sujet; nous y sommes opposés. D’ailleurs, sur un plan général, nous n’adhérons pas à l’ouverture dominicale. Après, il peut exister des cas un peu plus particuliers, comme par exemple pour les fêtes de fin d’année. Mais, cela ne doit pas devenir systématique.

C’est un sujet brûlant qui revient néanmoins à chaque période d’été

Effectivement, cela fait quatre ans que nous dénonçons cet état de fait. En 2013, après deux dimanches, HyperU (Carrefour aujourd’hui) avait arrêté après notamment une rencontre entre la direction et les représentants de FO. L’année dernière, nous avons organisé une table ronde où l’idée était d’obtenir un accord départemental interdisant aux commerces de plus de 400 m² d’ouvrir le dimanche. Au niveau des élus et des acteurs du dossier présents, tout le monde était visiblement d’accord et plein de bonne volonté. On voit finalement que les choses n’ont pas évolué. Et c’est grave.

Pourquoi ?

Pour deux bonnes raisons : nous pensons que sur le plan économique, ce n’est pas viable, ces grands magasins ne peuvent pas s’y retrouver et on le verra forcément en septembre avec les chiffres; d’autre part, c’est un réel danger pour des enseignes plus modestes. Certaines ne sont pas au mieux. Peut-être pas de suite mais on pourrait assister dans quelques mois à des fermetures et par conséquent à des licenciements. Et on ne parle même pas des commerces du centre-ville.

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