La Fouillade : Maxime Roumagnac une liberté d’esprit et de mots

  • Maxime Roumagnac, 75 ans, illustre ses recueils de poèmes avec ses propres photographies.
    Maxime Roumagnac, 75 ans, illustre ses recueils de poèmes avec ses propres photographies. Philippe Henry
Publié le
Ph. H.

Présent au Festival du livre et de la BD jusqu'à ce dimanche soir, l’auteur invite les plus jeunes à se lancer dans la poésie.

Maxime Roumagnac est un homme libre. Dans la vie comme dans ses textes, il se libère à travers ses poésies, ses contes dédiés aux enfants.

Libre encore lors de ses longues balades dans les forêts, non loin des gorges de l’Aveyron et de Najac, au cours desquelles il puise son inspiration. «Jamais je ne pourrais m’asseoir à une table, à heure fixe et me mettre à écrire, confie-t-il. Je trouve l’inspiration dans la nature, et les mots me viennent parfois. Je ne force jamais ma plume.»

Une plume qu’il fait courir sur un cahier d’écolier à la lueur d’une bougie ou de la lumière naturelle. Son écriture est rythmée par les saisons. Il vit dans une maison de pierre, cachée au fond des bois, sans électricité. Pas marginal pour autant, Maxime Roumagnac fait partager ses poèmes contemplatifs et ses contes à travers de petits ouvrages autoédités.

Cet ancien instituteur aujourd’hui à la retraite, passé par la région parisienne et la Côte d’Ivoire, se voue donc à l’écriture de courts textes, et finalement peu importent les mots. «Il n’y a pas besoin d’intellectualiser les mots, en comprendre le sens suffit, explique Maxime Roumagnac. D’où l’importance de généraliser la pratique de la poésie dans les écoles, cela doit devenir un amusement et non une contrainte.»

Pour lui, les enfants disposent «de cette fraîcheur d’esprit qui les prédispose à manier les mots, à être plus réceptifs à la poésie». Maxime Roumagnac se rend justement dans les écoles alentours pour sensibiliser les plus jeunes à l’art de jouer et de se jouer des mots.

Sa poésie s’exprime également à travers les photographies qui viennent illustrer ses ouvrages. Une autre porte vers «l’imaginaire», une autre forme de poésie.

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